Votre dernière toile

Le the Thing de 2011,copie imparfaite du film original qu'il parasite volontiers en se construisant comme un prologue...il y a une tentative de corrélation entre la forme du film vis à vis de son aîné et les thématiques qu'ils développent que je trouve sacrement gonflée. Comme si cette Chose filmique était la chose de celle des années 80.

Le Studio Ghibli, film par film.

1984 : Nausicäa. Avant Ghibli, Nausicäa. La princesse Nausicäa habite la Vallée du Vent, une vallée à l'abri des terribles miasmes et spores émis par une forêt gigantesque habitée par des monstres/animaux étranges. Mais cette paisible vallée va être prise dans un conflit entre deux pays ennemis. Une superbe fable écolo, antimilitariste dont les dessins font parfois penser à Moebius. Magnifique !


1986 : Le Château dans le ciel. Une jeune fille se bat contre une bande de pirates de l'air et finit par tomber sur terre. Tomber ? oui, car elle a un cristal magique qui flotte et qui sera l'objet de toutes les convoitises parce qu'il conduirait à la Cité Volante de Laputa. On y croise ici aussi les thèmes classiques de Miyazaki (et Ghibli ?) : l'idiotie de la guerre, la beauté des choses qui volent et celle de la nature qui reprend ses droits.

1988 : Mon voisin Totoro. Un papa et ses deux filles emménagent dans une nouvelle maison. À côté un gigantesque camphrier et son habitant tout doux : Totoro. Encore et toujours mon Ghibli préféré. Pas de méchant, pas d'histoire mais un véritable dépaysement.

1988 : Le Tombeau des lucioles. Adapté d'un bouquin, c'est le film le plus dur de Ghibli puisqu'il se déroule pendant le Japon de la Seconde Guerre Mondiale. D'une tristesse absolue.

1989 : Kiki la petite sorcière. Kiki vient de décider de prendre enfin son indépendance et quitte ses parents pour partir à la ville. Un bien beau film d'émancipation et de construction de soi-même.

1991 : Souvenirs goutte à goutte. Une jeune femme prend le chemin de la campagne et ses souvenirs croisent sa vie actuelle. Une ode au retour à la vraie vie, à la campagne qui ne peut que séduire dans cette période folle.

1992 : Porco Rosso. Un aviateur maudit qui a la forme d'un cochon et une jeune fille as dans la réparation d'avions. Peut-être l'un des films les moins axés enfant de Miyazaki. Drôle, pertinent, toujours antimilitariste et pro-aviation, à recommander !

1993 : Je peux entendre l'océan. Un Ghibli méconnu qui est peut-être le moins bon. Une histoire assez banale d'une jeune fille qui quitte Tokyo pour une ville moins grande et qui découvre l'amour.

1994 : Pompoko. Des tanuki qui utilisent la peau de leurs couilles pour un peu tout faire et qui défendent leur territoire contre l'être humain qui envahit tout. Drôle, absurde, une oeuvre légère.

1995 : Si tu tends l'oreille. Poussée par la superbe chanson Country roads, on assiste au destin croisé d'un garçon luthier et d'une jeune fille qui cherche encore sa voie. Là encore, la construction de soi y est importante ainsi que la recherche de sa voie. Sous une histoire relativement banale, c'est un véritablement bon film !

1997 : Princesse Mononoké. Qui ne connaît pas Mononoké l'un des trois gros succès du studio ? D'un côté des humains qui fondent le metal, d'un autre la forêt et son dieu tutélaire. Impressionnant, haletant, magique (ah les kodamas !).

1999 : Mes voisins les Yamada. Original par son graphisme, il est aussi original par son thème puisqu'on explore "juste" de petites scénettes d'une vie familiale. C'est hyper bien transcrit et pertinent.

2001 : Le Voyage de Chihiro. Le plus connu, le plus gros succès, c'est peut-être aussi le film qui se plonge le plus dans l'imaginaire japonais avec son cortège de dieux, démons, fantômes. Il FAUT LE VOIR.

2002 : Le Royaume des chats. Un Ghibili assez léger, très court où une jeune fille se voit embriqadée dans une histoire rocambolesque avec un roi des chats aussi pitoyable que drôle. J'aime !

2004 : Le Château ambulant. Une jeune fille rencontre un mystérieux sorcier habitant dans un château ambulant dont la porte conduit à différents royaumes. Une histoire assez difficile à décrire en quelques mots, c'est un beau film, plein de magie.

2006 : Les Contes de Terremer. L'adaptation de mon livre favori pour un résultat en demi-teinte (le film est bien, l'adaptation est... discutable). Bref c'est l'histoire d'un prince qui est à la recherche de lui-même, incroyable non ?

2008 : Ponyo sur la falaise. Ah un autre de mes favoris. L'histoire de ce poisson devenu humain par amour pour un petit garçon dans un contexte de catastrophe écologique est excellente à plusieurs niveaux.

2010 : Arrietty, le petit monde des chapardeurs. Derrière les murs de nos maisons se cachent de petits êtres miniatures. Quand un petit garçon se pointe à la maison, toute leur existence est bouleversée. Sympathique mais sans plus.

2011 : La Colline aux coquelicots. Une jeune fille rencontre un joli garçon, ils se plaisent directement. Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça en a l'air ? Un bien belle histoire située dans les années 50-60.

2013 : Le vent se lève. Le film polémique puisque Miyazaki dresse le portrait du créateur du Zero japonais, l'avion de combat de la Seconde Guerre Mondiale. L'artisant doit-il suivre sa passion ou faut-il l'abandonner devant les conséquences néfastes ? L'aviation y est évidemment au coeur !

2013 : Le Conte de la princesse Kaguya. Un coupeur de bambous découvre une jeune fille à l'intérieur d'un bambou. Devenue princesse, elle doit se marier mais n'a pas réellement envie d'être princesse. Un admirable conte d'une beauté et d'une douceur touchantes.

2014 : Souvenirs de Marnie. Une jeune fille orpheline et un peu dépressive est envoyée à la campagne pour se retrouver. Elle rencontre une autre jeune fille de son âge, Marnie. Marnie est-elle vivante ou est-elle un fantôme ? Une histoire d'amitié qui dépassé l'amitié, un formidable film.

2016 : La Tortue rouge. Une co-production Ghibli qui n'a rien à voir avec les autres, au niveau visuel comme au niveau de l'histoire. Du reste, il n'a rien à voir avec les autres dessins animés puisqu'il n'y a AUCUN dialogue dans cette histoire d'un Robinson perdu sur son île et qui fait ami-ami avec une tortue rouge.

J'ai aussi entamé un cycle David Lynch. J'en dirais plus plus tard.

J'ai vu aussi :
- Tom à la ferme de Xavier Dolan : l'histoire d'un homme qui débarque dans la ferme de son ex-petit ami pour son enterrement. L'homosexualité au centre du propos, le silence, la dénégation pour un film pas vraiment touchant mais qui fait son petit effet.

- Suicide squad : ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi nul. Pour combattre les méchants, une meuf décide... de libérer des méchants, des ennemis de Batman. Les effets spéciaux sont moches, le propos débile, tout est improbable ou tombe à plat dans ce film. Sauf les formes de Margot Robbie.

Soirées Cannibales italiens :

Cannibalis au Pays de l'Exorcisme :tourné en 72 par Umberto Lenzi qui une fois n'est pas coutume inaugure le mouvement. On ne sait pas trop si ça se passe en Thaïlande ou en Amazonie, les sauvages sont bien peignés, les cannibales sont tout noir passés au cirage, y'a plein de femmes à poil aussi (la petite Me Me Lai a pas couté cher en costume visiblement) et l'unique scène de cannibalisme consiste en la dégustation d'une jeune veuve, qui avait subit quelques temps avant un rite sexuel sur les cendres encore fumantes de son mari (ouaip, sale journée).
On retiendra l'aspect documentaire inhérent à ces productions et aujourd'hui suranné, notamment le filmage d'un combat de boxe thaï pre-Van Damme (et pre-Youtube, cela va sans dire) qui a du faire son petit effet à l'époque.
Sinon c'est naze. Et y'a pas d'exorcisme.

Amazonia l'Esclave Blonde : à ne pas confondre avec Amazonia la Jungle Blanche.
Sensiblement le même film que le premier, sauf qu'ils ont mis toute une fournée de stock shots animaliers. Le jaguar du National Geographic devient presque un personnage à part entière. Ceci et le côté vaguement giallo de l'intrigue (qui a tué le Captain Iglo et pourquoi ?) font passer la pilule.

Le copain avait Emmanuelle et les Derniers Cannibales aussi, j'aurai mieux fait de le choisir.

Ah notons tout de même cette intéressante coutume cannibale : " quand les femmes ont leurs menstruations, elles sont envoyés habiter une semaine dans les arbres".

Oui, l'un dans l'autre, je comprends...

J'ai regardé hier "l'enfer" de Claude Chabrol avec françois Cluzet & emmanuelle Béart sur Arte (la chaîne préférée de Lestat EB encore avant qu'elle se se regonfle les lèvres au botox et FC peu convaincant dans son rôle de mari jaloux   A part "que la bête meure" avec JY, MD & CC et "la cérémonie" avec SB & IH, sa carrière filmique est assez anecdotique mais sa contribution à la nouvelle vague, incontestablement prégnante, comme celle de FT et AR

C'était suivi de French Connection 2.

Arte qui quoiqu'on en pense reste une des rares chaînes du réseau traditionnel à diffuser des films de cette trempe (et des beaux reportages sur la Hammer ou William Friedkin).

nazgul666 a écrit:..... Sauf les formes de Margot Robbie.

C'est important en ces temps de disette

Lestat a écrit:C'était suivi de French Connection 2.

Arte qui quoiqu'on en pense reste une des rares chaînes du réseau traditionnel à diffuser des films de cette trempe (et des beaux reportages sur la Hammer ou William Friedkin).

Oui, heureux de te l'entendre dire .... Maintenant c'est vrai qu'y a pas que des trucs réjouissants ou bandants sur cette chaîne J'ai notamment beaucoup de mal à suivre jusqu'au bout des émissions comme "Tracks" style nouvelles tendances musicales avec des interviews sur des loosers ou des has beens, chiantes comme la

Cirse a écrit:

Lestat a écrit:C'était suivi de French Connection 2.

Arte qui quoiqu'on en pense reste une des rares chaînes du réseau traditionnel à diffuser des films de cette trempe (et des beaux reportages sur la Hammer ou William Friedkin).

Oui, heureux de te l'entendre dire .... Maintenant c'est vrai qu'y a pas que des trucs réjouissants ou bandants sur cette chaîne  J'ai notamment beaucoup de mal à suivre jusqu'au bout des émissions comme "Tracks" style nouvelles tendances musicales avec des interviews sur des loosers ou des has beens, chiantes comme la

Tracks, à peu près tous les deux ou trois ans, je recommence l'année en me disant : cette année je suis Tracks chaque semaine. À chaque fois j'abandonne. Pourtant elle est pas si mal cette émission. Sans doute la seule émission culturelle qui vaut le coup. Bon c'est aussi la seule émission culturelle tout court

Lestat a écrit:Ah notons tout de même cette intéressante coutume cannibale : " quand les femmes ont leurs menstruations, elles sont envoyés habiter une semaine dans les arbres".

Oui, l'un dans l'autre, je comprends...

Bah tu sais, ce n'est pas si faux. Les femmes menstruées sont souvent considérées comme impures dans les sociétés traditionnelles. Et certains étaient réellement mises de côté dans des petites habitations...

Force One

ça commence plutôt bien : la police décide que la criminalité n'est plus de son ressort et confie l'enquête sur un meurtre à un karateka. Voilà qui tombe bien, le karateka en question, c'est Chuck Norris, période moustache. Chuck commence par les envoyer paître, puis dit "bon, ok".
De là on se dit que l'ami Chuck va mettre quelques coups de pieds dans la figure et régler le problème bien comme il faut.

Hélas, ce film de début de carrière, tourné à une époque où Chuck ne savait pas encore choisir entre le tatami et les plateaux, est un navet affreusement ennuyeux et avare en coup de lattes. Acteur limité mais toujours capable de bonne volonté, voire de vrais capacités comiques lorsqu'il est bien employé (se rappeler le Temple d'Or), l'intéressé livre en outre une performance atone, visiblement peu motivé parce qu'on lui donne.

Le pire film de Chuck Norris, et c'est peu dire.

Après l'intégrale Ghibli, j'ai voulu me faire une autre sorte de filmographie : l'intégrale David Lynch. Avis d'un vague cinéphile en quelques mots.

Eraserhead : histoire, paraît-il, d'un homme qui tente de fuir sa réalité par le rêvé, le premier film de Lynch est profondément dérangeant par l'angoisse et le malaise qui suintent de chaque plan, principalement avec cet être mi-bébé, mi-ver vagissant, hurlant jusqu'à la douleur.

Elephant Man : bon celui-là je l'ai vu il y a deux ou trois ans alors mes souvenirs sont plus flous. C'est l'histoire, vraie, de John Merrick qui souffre du syndrome de Protée. Évidemment la question de la monstruosité parcourt tout le film, le montre n'étant pas celui au physique repoussant.

Dune : je viens de finir le bouquin pour la première fois de ma vie et je connais plutôt bien le film. Je trouve qu'il n'est pas si mal adapté que ce que l'on veut bien dire, Lynch (qui a pourtant renié le film il me semble) a casé, en gros, tout ce que contient l'épais livre en un petit peu plus que deux heures.

Blue velvet : je crois que c'est mon Lynch préféré. Il y a de purs instants de beauté (les chansons de Rosselini et Stockwell), une tension palpable, une sensualité débordante, un humour pince-sans-rire qu'on retrouvera dans Twin Peaks. Vraiment à voir.

Sailor et Lula : grosse grosse déception pour moi pour ce road movie de couple qui hésite entre le génial et le complètement kitsh/raté (pour preuve, Lynch a choisi Nicolas Cage).

Lost highway : j'ai un problème avec Lost highway je crois. J'ai dû le voir au moins trois fois et je n'en retiens quasiment rien, si ce n'est une scène dans une chambre (avec la caméra qui, voyeuriste, filme par dessus un lit) et une voiture qui roule sur une route hypnotique.

Une histoire vraie : un film plutôt étonnant par rapport au reste de la filmo de Lynch puisqu'il est complètement linéaire. Pas de portes cachées, pas d'entourloupe qui perd le spectateur, juste l'histoire (vraie) d'un vieillard qui part rendre visite à son frère... sur une tondeuse à gazon. C'est finalement touchant et très beau, et un vrai coup de coeur pour moi.

Mulholland Drive : doit-on encore présenter peut-être le film le plus connu de Lynch ? Ça commence comme une histoire traditionnelle d'une actrice qui débarque à Hollywood... et d'un coup par la grâce d'une boîte bleue (qui était rouge dans mes souvenirs), le film est complètement chamboulé. À tel point que j'avais retourné internet à l'époque pour comprendre le film. Aujourd'hui, bizarrement, le lien entre les deux moitiés de film m'a paru évident. Presque sans surprise.

Inland Empire : dernier film en date de Lynch, il est sorti en 2006. Incompréhensible du début à la fin, il dure tout de même 3h. La réalité, le cinéma, le rêve se mêlent dans un kaléidoscope qui ne mène à rien. On reste franchement sur sa fin tellement le film nous perd en cours de route.


Et, pour finir ce pavé, en matant la filmo de Lynch, j'ai aussi par hasard regardé Jurassic Park, Marriage Story, le remake de The Thing, Christine et Peur bleue (adaptations de Stephen King) et Easy rider. Autant de films différents vus comme ça, sans plan initial. Pourtant plein de liens existent entre ces films, tellement que ça en est étrange.

Laura Dern est l'actrice fétiche de Lynch, et on la retrouve dans Jurassic Park et Marriage story.
Denis Hopper a joué dans Blue velvet et évidemment Easy rider.
Isabella Rosselini joue dans Blue velvet et Sailor et Lula, mais aussi dans l'adaptation télé de Terremer... adapté par Ghibli aussi (cf la rétro Ghibli). Elle a joué aussi sous les ordres de Denis Villeneuve qui va sortir Dune bien sûr.
Dans cette adaptation ghibliesque de Terremer, on peut entendre la voix de Willem Dafoe qui joue dans Sailor et Lula.
Harry Dean Stanton est aussi un personnage fétiche de Lynch mais joue aussi dans Christine de Cronenberg, évidemment réalisateur du premier The thing.
Jack Nance, autre acteur lynchien, a aussi tourné dans Colors de Denis Hopper.
Enfin, dans le méconnu Peur bleue (et pas génial certes), on peut voir Everett MacGill alias Stilgar dans Dune et Ed dans Twin Peaks, ainsi que Gary Busey (le Nick Nolte du pauvre) qui a tourné avec Denis Hopper et qui joue dans Lost highway.

C'est inutile mais ces coïncidences m'ont fait rire.


Et donc

Easy rider : Ah ça sent bon l'insouciance des années 60. Ça semble tellement mais tellement loin de ce qu'on peut voir aujourd'hui ou de ce qu'on pouvait voir dans notre jeunesse effrayée par le sida des années 90. Quel souffle de fraîcheur, quel vent de liberté !
Christine : la voiture tueuse de Stephen King mise en scène par Cronenberg, c'est forcément très bien même s'il manque quelques scènes marquantes du bouquin et que la fin est envoyée bien trop vite.
Peur bleue : Stephen King doit écrire de mini-histoires pour un calendrier, Stephen King en fait trop, le calendrier est annulé, il transforme ces 12 instantanés en un scénario de film de loup-garou qui est pas génial mais se laisse regarder. À noter quand même que la transfo du loup est plutôt bien réussie !

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nazgul a écrit:Cronenberg, évidemment réalisateur du premier The thing

John Carpenter, non ?

Oui ! Pour une raison inconnue je les confonds toujours !

nazgul666 a écrit:Oui ! Pour une raison inconnue je les confonds toujours !

Carpenter & Cronenberg sont tous deux versés dans le genre > Carpenter déclarait "je veux foutre un coup de pied au genre" peu après la sortie de son film "l'antre de la folie" avec un Sam Neill jouissif dans un rôle taillé sur mesure; quand à Cronenberg, peut après la sortie de "la mouche" il était obsédé par le cancer - Donc effectivement, on peut souvent les confondre

Avant hier, vu sur DVD "une étrange affaire" avec Piccoli & Lanvin, (Un jeune publicitaire ambitieux entre dans le jeu de son nouveau patron, qui abuse de son dévouement, et se montre particulièrement intrusif dans sa vie privée) Remarquable et bluffant  

Hostel 3

L'histoire c'est comme Hostel 1 et 2, mais à Las Vegas.
On dira ce qu'on veut d'Eli Roth, mais le gars qui a pondu ça a quand même fait un film tout moche.

Il existe une version uncut, si c'était celle-ci, la version normale devrait être apte à passer sur Gulli.

Y'a des nichons. Un peu. Enfin y'a une nana qui porte le slip de Borat, quoi.

Pourrigolo.

Trainé sur le Bitume

Par le réalisateur de Bone tomawak - que j'avais bien aimé-.

Un Noir sort de taule.

Mel Gibson a une moustache à la Tom Selleck. Il joue un flic qui n'est pas raciste (mais...). Il fait une George Floyd sur un gars. Son boss le met à pied. Ok.

Il y a un braquage dans une supérette. Le gars pète un plomb et mitraille d'innocents...chips ? Ah oui, il flingue des chips. Et un frigo aussi.

Mel Gibson a besoin de sous et planque dans sa voiture, pour piquer les sous à quelqu'un d'autre j'imagine. Ah ça va péter...ah bah non, il s'endort.

On dirait du Tarantino mais en muet. Avec le pote, on a vu qu'on avait encore 2h30 de film à enquiller. On s'est arrêté là et on a regardé Zombie Ass Toilet of the Dead.

Walk the Line.

Je m'attendais à autre chose. De toute la vie de Johnny Cash, le film se consacre à sa romance avec June Carter (ou plus précisément, de la première rencontre au moment où il arrive enfin à la pécho). Du coup le film s'arrête vers la fin des années 60. Alors je dis pas, peut être qu'au fond la vie de Johnny Cash est pas plus intéressante que cela, mais j'ai trouvé l'ensemble assez frustrant.
Ceci et la sensation que tous ces artistes ont eu le même parcours : trauma, vache enragée, succès, drogue, femmes...J'ai revu Ray (sur Ray Charles donc) l'autre jour, c'est peu ou prou le même film.

J'imagine que c'est quand même moins intéressant de raconter une histoire, genre celle de Didier Wampas. De mémoire j'avais bien aimé Walk the line. Dans le genre bio un peu différente, il y a la vraie fausse bio de Cobain par Gus Van Sant, Last days.


Exfiltrés
Un type accompagne sa femme et son fils qui partent rejoindre une amie en Turquie pour faire de l'humanitaire. Puis il rencontre l'amie dans un magasin et s'aperçoit que sa femme est partie en Syrie pour rejoindre Daesh. Il se démène pour l'exfiltrer malgré l'absence d'aide de la France. Apparemment tiré d'une histoire vraie, ce film français est vraiment bien foutu.

Sale temps à l'hôtel El Royale
Un homme cache un butin dans un motel dans les années 60. Dix ans après, dans le même hôtel se pointent un vendeur exaspérant, une chanteuse à la ramasse, un prêtre (joué par Jeff Bridges) et une jolie jeune femme. Après quelques minutes, ils parviennent à découvrir l'étrange employé de cet hôtel construit entre la Californie et le Nevada. Un bien bon film s'il en est qui joue sur les terres de Tarantino ou des frères Cohen.

Knock Knock

Keanu Reeves, bon père de famille, travaille seul chez lui quand deux bombasses en short toquent à sa porte et lui tombent sur la braguette. Après une incroyable partie de jambes en l'air, les deux donzelle séquestrent le sieur Reeves et lui font pire qu'à pendre.

Huis clos domestique lorgnant vaguement vers Funny Games -en plus fun-, Knock Knock nous dit au final que l'adultère, bah c'est pas bien. Bon sur le principe, on ne peut pas donner tort à cette affirmation, mais il faut admettre que voir Eli Roth, papa d'Hostel et de Cabin Fever jouer les pères la morale ne laisse pas d'étonner.
Quoiqu'à bien y réfléchir, revoir toute sa filmographie sous l'angle des bonnes manières en permet une lecture surprenante.

Les Aventuriers du Cobra d'Or

C'est un Italien qui a vu James Bond, Indiana Jones et Mad Max dans l'avion et mélange tout ça sous le soleil de la Turquie, parce que y'a pas de mal à se faire du bien.

Bon le rital en question, c'est Antonio Margheriti, certes cinéaste mercenaire, mais pas vraiment le dernier des branques.

Le résultat n'est pas si mal, et David Warbeck a la gouaille nécessaire au rôle titre. Il serait facile d'énumérer tous les défauts de ce petit film plaisant, mais finalement, soyons content des choses simples.

L'Expert

Film a haut potentiel érotique, puisque Sharon Stone y est à poil pendant que Stallone fait sa gym en slip sur fond de saxo.

L'Expert est le film d'une époque : Sharon, en pleine vague Basic Instinct, rencontre un Sly cherchant un nouveau souffle dans sa carrière post 80's. Rétrospectivement, ça restera mineur pour tout le monde -même le réalisateur Louis Llosa fera mieux avec Anaconda-, mais ce n'est pas sans un certain charme.

Ah L'expert, je me rappelle qu'il avait eu son petit buzz à l'époque.

Moi j'ai vu Tenet qui est un James Bond avec du voyage (pourri) dans le temps. C'était tellement moyen que j'en ai fait une critique.

Lestat a écrit:Knock Knock

Keanu Reeves, bon père de famille, travaille seul chez lui quand deux bombasses en short toquent à sa porte et lui tombent sur la braguette. Après une incroyable partie de jambes en l'air, les deux donzelle séquestrent le sieur Reeves et lui font pire qu'à pendre.

mon cher vampire adoré,
C'est parfois mon côté chiant sur la manipulation de la langue mais "pire qu'à pendre" se traduit d'après une archaïque expression du XVIe s. par "pis que pendre" et qui signifie dire beaucoup de mal Même si elle est relativement peu utilisée de nos jours, ce qui est dit sur la personne visée est souvent faux ou très exagéré; la médisance ou la calomnie ne sont jamais loin

Cordialement