Votre dernière toile

Je suis même allé au cinéma. J'y ai vu Midnight special. Ben c'était tout pourri. Voilà.

la Chambre des Horreurs

J'ai découvert hier ce curieux polar gothique des années 60, où deux responsables d'un musée de cire s'entêtent à vouloir faire arrêter un vil assassin, sous le regard bienveillant de la police qui semble ne trouver que des avantages à cette délégation iconoclaste. En soi, le film n'a pas de quoi tomber par terre, on notera une mise en scène solide et la présence d'un certain Patrick O'Neal en méchant, qui à le double avantage de ressembler à Christopher Lee de (très) loin et à Vincent Price de (très) près. En plus son personnage est un manchot qui peut se fixer tout un tas d'accessoires de mort à sa prothèse-crochet, ce qui est quand même une certaine idée de la classe.

Par contre, le film possède deux particularités attachantes : le CLIGNOTANT DE LA PEUR et le KLAXON DE L'HORREUR. Ainsi, avant les (4) scènes chocs du film, l'écran se pare d'un effet stroboscopique rouge du plus bel effet qui fait...tut-tut ? non, plutôt une sorte de "which-wich" (lorraine). Tout ceci pour prévenir le spectateur des horreurs à venir, quand bien même elles seront en fait hors-champ.

Big Boss

C'est plus ou moins le premier vrai film de Bruce Lee, je l'avais jamais vu.
Bon pas de surprise, comme d'hab, c'est un navet qui n'est sauvé que par la sauvagerie de son principal interprète.

Notons tout de même le concept du film voyant Bruce Lee jouant un non-violent (!) qui fini par littéralement péter les plombs et mettre des kicks dans toutes les gueules qu'il croise, avant de massacrer le méchant de service façon Ken le Survivant. Ceci en fait paradoxalement le film le plus gore de Bruce Lee.

Comme disait Steven Seagal "Je ne peux pas me battre, je n'ai jamais dit que je ne savais pas !"

Je n'ai jamais revu de Bruce Lee depuis mon adolescence, je me demande comment je les verrais aujourd'hui.

Bruce Lee reste toujours impressionnant (et dieu sait qu'on s'est tapé une foultitude de leveurs de jambe plus ou moins inspirés depuis sa disparition. Je ne vois pas vraiment de successeur, à part peut être Tony Jaa ou Donnie Yen pour le côté badass.). Par contre on va pas se mentir, les films en tant que tels sont vraiment nazes.

600 kg d'Or Pur

Sorti en pleine Cornillac-mania, 600 Kg d'Or Pur est un film d'aventure à l'ancienne : chasse au trésor, personnages taillés à la serpe, jungle...Même si c'est assez prévisible (nul doute que la femme enceinte accouche au pire moment...), le contrat est assez bien rempli.

Vu ce jour dans un cinéma de quartier, près de chez moi, "Ma loute" avec F. Luchini, J. Binoche et V. Bruni Tedeschi - Le réalisateur est celui qui a fait la série "le p'tit quin-quin" sur Arte. Intéressant , fait réfléchir sur le sort de nos civilisations leurs apogées et leurs dérives, qui dégénèrent toutes fatalement et disparaissent - Les seconds rôles sont remarquables - Binoche & Lucini en font des tonnes au départ mais on s'habitue à la longue, pour entrer dans leurs personnages..... Par contre très dérangeant sur la région du Nord (Pas de Calais) et la consanguinité assumée de générations qui ont aboutis à engendrer des familles "tarées" qui se nourrissaient du produit de leur pêche et mangeaient aux repas de l'homme et de la femme car la misère était noire à certaines époques dans cette région............ Outrancier mais pénétrant et réaliste, vraiment A voir - ça se passe au bord de la mer et les plans visuels sont somptueux
J'ai d'ailleurs fait un parallèle avec "la grande Bouffe" de Ferreri qui divisa profondément à l'époque les gens et les critiques à Cannes (les outrances de la société de consommation) & qui en fit un film résolument culte ! "Ma loute" devrait suivre le même chemin et diviser critiques et spectateurs  

Batman Vs Superman

Des très bonnes choses, des très mauvaises choses. L'affrontement titre pète bien et l'idée du procès de Superman pour ses dommages collatéraux est intéressantes. Dommage que ça n'ai pas continué dans cette voie.

Petit Ours Brun fait des crèpes

Une fois n'est pas coutume, maman ours n'a plus de linge à repasser ou de tarte à sortir du four, elle est sortie de la maison. Papa ours décide de lui faire des crèpes, en mode j'm'en branle. Déjà ça lui prend toute la journée (quand il sort sa première bonne crèpe, il fait nuit), Petit Ours fait tomber un oeuf, il le nettoie pas, une crèpe ratée est balancée à la barbare dans le lavabo, une autre tombe par terre...Quand Maman Ours rentre, la cuisine est en mode Verdun, elle a donc une réaction normale : elle...s'en bat les steacks ?!!
Un épisode apocalyptique avec la preuve concrète que Maman Ours pratique le Yoga, ou se drogue pour oublier. Je pense qu'elle se drogue, oui.

Petit Ours Brun jardine

tout ce que je me souviens, c'est que Papa Ours va faire la sieste après avoir planté UNE fleur.
Je pense qu'il y a une vérité cachée sur Papa Ours qui ne demande qu'à être découverte. Je vais regarder tous les Petits Ours Bruns et vous dire que j'en pense.

En général, le rôle du père dans ces dessins animés est clairement celui du gros nullos qui ne sait rien faire dans la maison.

Sinon j'ai vu True Grit. Un western des frères Cohen. Et c'était très bien. Ce qui fait qu'il y a des Cohen très bien et des Cohen pas bien.

Matt Damon en moustache !!

Sinon jeudi soir prochain, je vais voir suicide squad. J'ai entendu du bon et du moins bon, je me ferai ma petite idée. J'ai bien aimé les comics, j'espère que ça sera au niveau.

The revenant
LE film de l'Oscar de Di Caprio parce qu'il ne dit rien dans le film et qu'il se contente de faire la gueule avec ses yeux de mec perdu. On parle de la scène de l'ours, impressionnante, mais franchement le film est beau, d'un bout à l'autre. En plus, c'est une histoire vraie !

It follows
Et si quelqu'un vous suivait toute votre vie afin de vous tuer, se rapprochait inexorablement en prenant la forme de personnes que vous connaissiez ? Et si, en plus, le seul moyen de s'en libérer était de coucher avec quelqu'un ? C'est le pitch de It follows, film d'horreur et de cinéma indépendant, ce qui apporte une vision nouvelle à l'horreur. J'ai vraiment kiffé.

Detachment
Quand Adrien Brody, avec sa tronche de 6 pieds de long, campe un prof remplaçant dans un lycée difficile, on se doute que ce ne sera pas une comédie. En fait c'est le pessimisme et le détachement (d'où le titre) qui remportent la palme dans ce film triste.

La tête haute
Malory a une mère complètement paumée qui sait autant s'occuper d'un enfant que moi créer un patron de haute couture (et encore je suis sûr que j'y arriverais mieux qu'elle). Du coup, le gamin est encore plus paumé et est un petit con arrogant qui va aller de maisons d'éducation en maisons d'éducation. Jusqu'à la prison que sa juge pour enfants (Deneuve) a pourtant tenté de lui éviter. Heureusement la Puissance Publique va parvenir à le remettre dans le droit chemin. Ouf ! Un peu cliché parfois mais vraiment intéressant.

Une belle fin
John May est seul, fonctionnaire et travaille à retrouver la famille de personnes récemment décédées. Il est maniaque, méticuleux et rigoureux. Bref il est chiant. Mais, un jour, il est viré. En bossant sur son dernier cas, il va s'ouvrir à la vie. C'est une belle fin non ? Superbe film touchant et émouvant.

Et j'ai oublié LE film que je suis allé voir au cinéma.

The strangers
Un film sud-coréen par le réal du très bon The Chaser. Impossible de classer The strangers dans une quelconque catégorie tellement il part dans tous les sens : comédie, thriller, horreur, drame, mysticité. Il en ressort un côté fouilli mais les 2h36 passent sans aucun temps mort. Bref j'ai aimé.

nazgul666 a écrit:Et j'ai oublié LE film que je suis allé voir au cinéma.

The strangers
Un film sud-coréen par le réal du très bon The Chaser. Impossible de classer The strangers dans une quelconque catégorie tellement il part dans tous les sens : comédie, thriller, horreur, drame, mysticité. Il en ressort un côté fouilli mais les 2h36 passent sans aucun temps mort. Bref j'ai aimé.

ça devrait faire un malheur sur Arte & Telerama

Aujourd'hui on adapte les Comics par paquets, durant les années 60 en Italie, on adaptait les fumetti.
Umberto Lenzi s'occupera ainsi de Kriminal, la version femme de Satanik sera confiée aux bons soins (?) de Piero Vivarelli. Le bon vieux Mario Bava se chargera quant à lui de Diabolik, sorte de Fantômas local violent et sexué

Couleurs chatoyantes, vignettes pop-art, musique de bon aloi, péripéties improbables, alchimie évidente entre les yeux perçants de John Philip Law et les tenues toujours plus courtes de Merisa Mell...gentiment anar avec ça (Diabolik fait péter le centre des impôts )...j'ai passé un moment assez délicieux je dois dire.

Toujours habile faiseur, Bava compose un univers à mi-chemin entre le Batman des années 60 et les James Bond de Terence Young. Dans le rôle de l'Inspecteur Ginko, comme de juste éternel dindon de la face, Michel Piccoli se demande un peu ce qu'il fait là (le spectateur aussi, d'ailleurs) avant de prendre parti de s'en amuser : ça marche.

mon dieu quels poncifs pitoyables ! Cest ce qui s'appelle passer du coq a l'âne

Sinon hier j'ai vu Dernier train pour Busan qui est un film coréen (ce qui est bien) mais aussi un film de zombies (ce qui est bien), ce qui donne un film coréen de zombies (ce qui est top). J'ai vraiment aimé du début à la fin.

L'histoire est celle d'un petit connard de trader qui doit, quasiment contre son gré, emmener sa fille à l'autre bout du pays pour voir sa mère. Il décide de partir en train (oui ya des gens comme ça). Sauf que, pendant ce temps-là, le monde/la Corée est envahi de zombies : il y en a même dans le train, ce qui n'ira pas sans poser quelques problèmes.

André a écrit:Moi c'est d'aller en salle pour voir un film qui m'ennuie, je dois avoir un problème, chui pas comme tout le monde.

même chose pour moi

je suis allé voir Suicide Squad la semaine dernière.

Grosse promotion depuis plus d'un an, des photos de tournage et surtout du nouveau Joker interprété par Jared Leto en veux tu en voila tout ça pour un gros pétard mouillé...

C'est téléphoné, cousu de fils blancs, les acteurs cabotinent, et c'est trop consensuel pour se rapprocher de l'esprit des comics.

Une belle arnaque.

Vampires en toute intimité

Qui est une sorte de Spinal Tap vampirique. C'est un peu naze, sinon. Et je n'ai pas du tout accroché au doublage VF, pourtant écrit et interprété par des personnes adéquates (Nicolas et Bruno de la Cogip, Alexandre Astier...)

Des collègues m'en ont parlé au boulot, c'est leur film trip en ce moment... J'avais vu la bande annonce, c'est pas mal pour une soirée BPP (Bière Potes Pizzas)

Dernièrement j'ai vu :
- Peau d'âne de Jacques Demi Moore : une histoire rigolote d'une reine qui meurt et qui fait promettre à son mari, le roi, de n'épouser qu'une bombasse plus bonne qu'elle. Sauf qu'il n'y a qu'une fille plus bonne que la reine et c'est la propre fille du roi (bon c'est Catherine Deneuve, elle est jolie mais pas à se taper le cul par terre), fille qu'au passage, le roi n'avait jamais calculé. Je vous passe la suite mais il faut noter qu'on tue un âne qui chie de l'or. C'est plein de couleurs avec des couleurs particulières pour chaque royaume, il y a de jolies chansons, ça se laisse regarder sans mal.



- Shining de Kubrick : un classique évidemment. Qu'aurais-je à dire si ce n'est qu'il est très bon ? Bien sûr, Kubrick s'éloigne légèrement de l'histoire de King et crée, sur la même histoire, une autre explication.
- Shining de je sais pas qui : après l'adaptation de Kubrick, King était pas très jouasse. Donc il a voulu faire son propre Shining. On reproche souvent à King ces romans-fleuves. Ben c'est pareil dans cette adaptation en mini-série qui dure 3*1h30. C'est évidemment plus fidèle que Kubrick vu que le scénario est du maître. Et on voit bien la différence entre les deux : l'un est plus psychologique, l'autre est plus fantastique. Niveau acteurs, c'est quand même moins bon, mention spéciale à Danny.
- Room 237 : un documentaire sur le Shining de Kubrick que je n'ai pas encore terminé de visionner. Mais il tente d'expliquer ce qu'a voulu faire le réalisateur à partir du matériau original de King. Pour l'instant, c'est assez impressionnant notamment sur les dizaines de détails en arrière-plan qui semblent lancer des dizaines de pistes de réflexion...

Hier avec le pote, soirée "Rockeurs Masqués font des films"

Nous commençâmes par l'immortel Kiss Contre les Fantômes du Parc,

Avec les membres de Kiss, donc, qui dans un chaos insensé tentent tant bien que mal de résoudre une nébuleuse histoire d'androïdes crées par un savant dépressif, tout en assurant le show dont ils sont la vedette au sein d'un parc d'attraction miteux. C'est réalisé avec une main dans le slip, les Kiss sont en costumes de scène tout le long (même quand ils sont à la piscine), les effets spéciaux sont rudimentaires, l'idée de donner des pouvoirs magiques à Kiss partait sans doute d'un bon sentiment...Pour autant, le film dégage finalement une bonne humeur communicative, personne ne semblant dupe quant à cette histoire à dormir debout et au tohu-bohu qu'elle génère. A commencer par les Kiss eux-mêmes qui semblent bien s'amuser à cracher du feu et faire du ju-jitsu contre des momies. A noter que le film est paru dans un coffret Kiss Anthology, ce qui laisse à penser qu'ils assument parfaitement la chose.
Absolument pas un chef d'oeuvre, mais un agréable instant.

Après les parents, les enfants, place à Dark Floors, avec le groupe Lordi.

Lordi, vous vous rappelez : l'Eurovision, Drucker, Hard Rock Hallelujah...

Plus sérieux que son confrère, Dark Floors met donc en scène les larrons de Lordi qui s'amusent à effrayer puis trucider l'échantillon humain habituel coincé dans un hopital en décrépitude.

A l'image de la musique de ses interprétes, Dark Floors n'est clairement pas un grand film mais ne semble pas prétendre à l'être. Cette humilité évidente croisé à une solidité globale et une brièveté de bon aloi font parfaitement passer cette série B soigneusement conçue. Amusant sur scène, les maquillages des Lordi s'avèrent en outre assez cinégéniques, même si c'est finalement Mr Lordi qui est le moins flippant de toute la clique.

Sinon nous avons bu du vin chinois : après les remarques racistes d'usage, nous l'avons déclarés buvable (mais pas plus d'une bouteille).[/i]

Je n'avais jamais entendu parler de ces deux films ! Ni de vin chinois d'ailleurs...

Que l'on se comprenne bien, Kiss Contre les Fantômes est une curiosité nanarde sortie en pleine Kiss-Mania (-
alors que le groupe lui-même était tiraillé entre son statut de groupe pour kids et sa volonté de refaire du rock bien gras), paradoxalement sauvée par la nonchalance générale de ses géniteurs et interprètes.


Dark Floors en revanche est une sorte de sous-Silent Hill avec Lordi dedans, qui assurément ne gagnera aucun prix nul part mais a le mérite de ne pas faire rire. C'est une oeuvrette très sympathique.

Green Room

Un groupe punk de troisième zone se retrouve en plan concert foireux à "chanter" devant des skins faf. Ces derniers vont essayer de les zigouiller, à cause que les pounk ont vu un truc qu'il fallait pas.

Le sujet est ludique, surtout quand le groupe balance le Nazi Punk fuck off des Dead Kennedys à un parterre de crânes rasés-bretelles-Doc's, mais c'est filmé un peu à la Gus Van Sant, ce qui n'est finalement pas de très bon aloi pour un sujet aussi...voyez, quoi...

Dommage, le film sachant être bien méchant quand il quitte sa volonté esthétique pour quelque chose de plus brutal.

A noter la présence de Patrick Stewart en grand méchant nazi. Jouissif !