Votre dernière toile

Vu De Rouille et d'Os tout à l'heure (j'avais pas envie de bosser en rentrant, alors j'ai fait un détour par le ciné, c'est trop tentant à Montparnasse ).
Beau film, très beau film ! Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts sont magnifiques.

C'est bien mais je m'attendais à un autre film, en fait.

recommandable?

ouais, quand même.
Mais vois ça comme un remake de la Planète des Vampires plutot que comme le début d'Alien, quoi.

J'irai le voir samedi soir tiens.

Vu aujourd'hui, et comme j'ai la flemme de réécrire un truc, je vais copier coller mon avis de Kri^^ :

J'ai trouvé ça sympathique, sans grand plus, assez divertissant du moins pour ne pas trouver ça long. Il y a une bonne alternance de scènes calmes et de scènes un peu cracras, les acteurs s'en sortent plutôt bien, surtout Fassbender et Rapace... Theron mouais mouais, surtout vu le niveau pas très intéressant du perso. A ce propos, le gros couac dans le film, c'est justement l'aspect taillé à la serpe des personnages en général, et de certaines scènes. Y a de la punchline ridicule disséminée ici ou là

Spoiler:

, et surtout les éternels comportements débiles qu'on voit dans bcp de survivals mais qui font vraiment clichés, genre

Spoiler:

Autre déception, le design genre "eugénique" des créatures découvertes, à l'origine de l'humanité : à coût de tablettes de chocolat, de profils de statue grecque et surtout de "on a tous la même tête". Peut-être, vu qu'il y a quelques insistances sur l'importance de la foi et de la religion chez l'héroïne (malgré ses croyances professionnelles), que ça pourrait se rapprocher des images de divinités aussi aux yeux du réalisateur. Mais en tout cas, ça ne fait pas penser à la diversité et la richesse d'une civilisation disparue, surtout humanoïde.

Et je trouve que la fin, certes ouverte (et c'est logique, plus personne ne boucle rien dans les blockbusters aujourd'hui) donne un trop fort goût d'inachevé, même si elle donne un bon aperçu des origines d'Alien, et que ça explique vaguement la présence du premier vaisseau et tout.

ben en fait non, parce qu'Alien et Prometheus ne se passent pas sur les mêmes planêtes.

Spoiler:

Super sympa, et même parfois carrément touchant.
Ne manque peut être qu'une vraie pointe de gore.

Lestat a écrit:ben en fait non, parce qu'Alien et Prometheus ne se passent pas sur les mêmes planêtes.

Spoiler:

Ah oui, on m'a dit ça, après coup, que c'était pas la même planète (je ne suis pas assez au fait du premier alien pour me souvenir du nom exact des planètes (surtout que c'est des numéros^^)

Spoiler:

D'ailleurs Space Jockey, j'ai jamais compris d'où ça venait, je crois que dans Alien c'est jamais appelé comme ça -ni même appelé tout court-.

Ça doit être la horde de fans qui se sont crus obligés de donner des noms pour épiloguer sur les différents éléments du film (que j'ai très envie de revoir du coup, ça tombe bien, on a le coffret^^), ils ont fait pareil pour "facehugger", "chestburster" (je crois), ça n'apparait pas dans le film non plus, il me semble...

ça doit venir des comics et des jeux, je pense.
C'est comme Predator, le background de la créature dans les deux films est ultra-minimes, la mythologie autour n'existe que pratiquement grâce à la BD.

Ayé on vient de revoir Alien. Taaaain, Prometheus fait petit joueur à côté. Et je parle bien du rendu ne serait-ce que graphique et de la suggestion : vu que Riddley Scott avait peu de moyens à l'époque, il faisait tout dans la semi obscurité, le paquet était mis sur l'intimité de l'équipage joué par des acteurs TOUS très convaincants, incarnant des personnages humains et réalistes (ce qui n'est pas trop le cas pour Prometheus). Aujourd'hui qu'il a des moyens, il se sent obligé d'en mettre plein la vue (avec tout plein de plans larges sur des décors surtout impressionnants, à défaut d'être aussi esthétiques que ceux d'Alien. (dans Alien, on est vraiment dans le design type de l'illustrateur Giger, dans Prometheus, ça ressemble plus à un jeu video lambda comme on en voit aujourd'hui, je trouve). On dirait qu'aujourd'hui, avoir les moyens signifie qu'il faut absolument que ça se voit à l'écran. Alors qu'il serait tellement plus judicieux d'utiliser ses fonds pour justement avoir plus de liberté et plus de fun dans ce qu'on veut montrer. M'étonne pas que le Ridely ait ouvertement clamé qu'il voulait concurrencer James Cameron, la démonstration et le déploiement de moyens étant le credo de ce dernier.

A propos de Cameron, j'ai quand même bien envie de voir Aliens 2 maintenant qu'on vient de mater le 1.

Si tu veux en prendre plein la vue, il faut que tu remattes Aliens (le 2 donc) et même le 4.

¨Pour ma part, Aliens est celui que j'aime le moins. Alien 4 est sous-estimé en revanche
Alien³ est un film bizarre avec des aliens dedans.

Je suis pas loin d'être de ton avis, niveau classement des Aliens. (et trop fan de Resurrection, avec du JP jeunet et du Winona Ryder inside, quand même ... et tant pis pour les autres persos couillons^^)(on a pas déjà eu ce débat y a quelques temps, tiens ? ça me dit qqch^^)(c'était parce que t'avais fait la critique de la quadrilogie, non, Naz ?)
Sinon Alien 3 est le dernier que j'ai découvert (mais j'ai pas vu le truc avec Predator, faudrait que je mate ça un jour), et il m'avait fait un très bel effet, très esthétique aussi.

Oui j'avais fait la critique de la quadrilogie. D'ailleurs mon classement est :

Alien3
Alien
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Alien4
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Aliens

Sinon ces temps-ci, mon univers filmique se contente de dessins animés pour enfants.
En Miyazaki, j'ai (re-)vu Totoro, Kiki la petite sorcière, Ponyo et le Royaume des chats.
En Disney, j'ai (re-)vu Alice, Le Roi Lion, Robin des bois et La belle et le clochard.
En Pixar, j'ai (re-)vu Ratatouille, 1001 pattes plus le début de Cars et Nemo.
Sans oublier Le petit dinosaure, Les cités d'or, Sherlock Holmes et Albert le cinquième mousquetaire.

Et c'est assez effrayant de voir la différence entre un Miyazaki et un Pixar. Les premiers sont calmes, poétiques. Les deuxièmes sont hystériques et débiles.

Un huis clos post-apocalyptique tendu, dominé par un Michael Biehn impérial. Le final est d'une grande beauté. Xavier Gens est vraiment un réalisateur doué, dont j'attends maintenant LE grand film.


Tendu, efficace, surprenant dans ses excès -en fait, ce mec est un gros psychopathe -. La musique m'a cassé les oreilles par contre et je dois dire que j'ai pas trouvé ça ultime.


Excellent ! Un film sur des singes où les singes sont des héros. Mine de rien, c'est pas si courant de laisser tomber l'humain au profit de la créature. J'ai adoré.


Il y a presque 20 ans (!), Joe Johnston, le réalisateur, nous offrait Rocketeer, savoureuse mixture retrofuturiste aux péripéties feuilletonesque. Ici, c'est un peu pareil, et une fois de plus, ça a beaucoup de charme. On en oublierai une construction un peu étrange -1h d'intrigue, 1h de baston- et un méchant d'un ridicule rare -un crâne rouge qui parle comme Papa Schulz....argh !-. J'ai un peu dormi dans le dernier quart.

Lestat a écrit:Il y a presque 20 ans (!), Joe Johnston, le réalisateur, nous offrait Rocketeer, savoureuse mixture retrofuturiste aux péripéties feuilletonesque.

Ca c'était du cinéma.

pour sûr.

C'est là qu'on voit l'avantage du GPL.

oui surtout que maintenant, le Diesel donne le cancer.

c'est l'histoire d'une bande de potes qui décident de monter deux groupes. Celui des frères McCormick ne connaîtra que poisse et crise d'identité. L'autre deviendra U2...

On suit donc les aventures foireuses des McCormick, entre recherche de concerts, problème de blé, recherche de style -ils passeront du punk au glam en passant par un son à la Cramps-, sans cesse dans l'ombre de leur "pote" U2 qu'il retrouvent sans cesse sur leur route.

C'est anglais et c'est...très anglais dans le ton, y'a une ambiance à la full Monty, entre comédie et drame amer.
Inspiré d'une histoire vraie, soit un livre du vrai Neil McCornick.

Très sympa. L'acteur qui joue Bono est saisissant de ressemblance.

Par contre au niveau tracteurs ils sont excellent les Mac Cormick

Par les réalisateurs du très bon A L'Intérieur.

Visuellement, c'est un cran au dessus. Pour le reste, on oscille entre fantastique à l'espagnole et errances poétiques à la Jean Rollin. C'est beau, poétique, parfois un peu hermétique. Somme toute, assez unique dans le paysage fantastique français.

J'ai préféré la force brute d'A l'Intérieur, néanmoins.