Votre dernière toile

 

Ouais ouais, je trouve pas que ça marche ton histoire.  

(le gore c'est pas aussi mainstream que l'humour, quand même !)

Ceci posé, dans Tintin au Congo ça charle un peu.

Sinon, c'est un pantalon de golf en fait.

ce qui laisse supposer que tintin est en sus un gros bourge, ce qui n'est pas ue surprise dans la mesure où il parcours le monde en avion et taxi sans avoir de problème d'argent (et qu'il ne travaille jamais, en fait de journaliste, on le voit jamais écrire une pige).

Lestat a écrit:Ceci posé, dans Tintin au Congo ça charle un peu.

Sinon, c'est un pantalon de golf en fait.

ce qui laisse supposer que tintin est en sus un gros bourge, ce qui n'est pas ue surprise dans la mesure où il parcours le monde en avion et taxi sans avoir de problème d'argent (et qu'il ne travaille jamais, en fait de journaliste, on le voit jamais écrire une pige).

Il faut se resituer dans l'époque à laquelle ces ouvrages (...au Congo & le Lotus bleu) ont été écrits! Hergé n'était pas raciste comme beaucoup ont voulu le "traduire" dans ses cases et ses phylactères - Faut éviter le jugement lapidaire à ce sujet, qui traduit une méconnaissance du personnage de l'auteur  
Hergé affirma que lors de la création de Tintin au Congo, tout comme pour Tintin au pays de Soviets, il vivait dans un milieu plein de préjugés. C'est d'ailleurs la particularité de Tintin au Congo : l'album, bien loin des prises de positions anti-colonialistes qui apparaissent dans l’œuvre d'Hergé dès le Lotus bleu, est rempli de stéréotypes typiques de la vision qu'avaient de l'Afrique les Européens à cette époque. Hergé défendait son ouvrage en disant que ses personnages étaient «des noirs de fantaisie», et citait dans ce sens un article élogieux publié par la revue Zaïre, l'hebdomadaire de l'Afrique centrale en 1969, selon lequel "si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela".  

Hergé déclarera ainsi à propos de l'album :
"Pour le Congo tout comme pour Tintin au pays des Soviets, il se fait que j’étais nourri des préjugés du milieu dans lequel je vivais… C’était en 1930. Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l’époque : "Les nègres sont de grands enfants, heureusement que nous sommes là !" etc. Et je les ai dessinés, ces Africains, d’après ces critères-là, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique.
 

J'imagine qu'il faut remettre dans son contexte l'écriture de l'album, mais ceci est d'autant plus triste (parce que même si c'est fait innocemment et inévitablement, tous ces préjugés sont tristes) que c'est justement le reflet d'une époque. Maintenant c'est du passé, mais c'est toujours bon de se rappeler ce qui s'est dit ou pensé à une époque (et qui continue encore de l'être aujourd'hui à une moindre mesure et je l'espère une plus petite échelle).

Sinon c'est vrai qu'il y a une tripotée de héros (de BD, de films ou de livres) qui passent leur vie en vadrouille sans être inquiétés par le matériel.  Je vais faire ça moi plus tard, héroïne de BD. J'ai joué à un jeu video y a pas longtemps, Secret Files 3 (très cool d'ailleurs), l'héroïne enchaîne 4 pays différents à ses frais (enfin j'imagine, parce que ni son boulot ni sa famille n'ont l'air de payer^^), c'est cool la vie virtuelle.

edit : au fait Lestat, qu'est-ce que ça veut dire "ça charle" ? c'est la première fois que j'entends cette expression  

hiddenplace a écrit:edit : au fait Lestat, qu'est-ce que ça veut dire "ça charle" ? c'est la première fois que j'entends cette expression  

C'est surement une expression du Haut-Rhin.

ça charcle !
Le méchant est dépecé par des crocodiles si je me souviens bien et y'a une scène à la Bad Taste avec un rhinoceros chassé à la dynamite qui explose entièrement. En fait vu qu'onon parlait de second degré, sans jeu de mot, Hergé dans cet album n'est pas le dernier pour l'humour noire. Dans Tintin au Tibet y'a une fulgurance du meme type avec un trio de vilains qui tombent de la montagne (et meurent, donc) dans des boules de neige géantes.

Dans un autre registre, le personnage de Haddock sera également la porte ouverte à tout un tas de gags plus ou moins cartonnesques.

Shane Black, c'est le scénariste des Armes Fatales et du Dernier Samaritain, entre autre, à une époque qui se prêtait à son style. Donc dans une moindre mesure, les super-héros, c'est pas son truc, ce qui fait que les passages "héroiques" sentent un peu l'obligation contractuelle. Par contre, dès qu'il s'agit de malemener Robert Downey Jr ou de lui faire balancer des vannes sur un cargo avec un pote black, le film devient d'une autre trempe. Curieux, mais pas désagréable.



Le vol Bulgarian Airlines à destination de Varna est bloqué en Bulgarie. Denzel Washington parviendra-t-il à sauver les vacances de 150 passagers ?

Hein ?

Ah non pardon. Donc c'est l'histoire de Denzel qui fait un looping avec un jumbo jet qui fout le camp de tous les côtés afin de pouvoir le poser. Problème : il a accompli cette manoeuvre héroique avec trois grammes dans le sang, et comme il faut toujours un coupable à tout...

Un film très américain, sur le péché, la redemption, la morale, un peu la religion...Zemeckis aux commandes, donc le produit final est plutot propre, mais faut pas s'attendre à autre chose que ce qu'on devine. Reste le personnage de dealer interpêté par John Goodman, bouffée d'air frais dans cet océan de bonnes moeurs.

Le jeu de mot du jour : Le jeu de Denzel n'est pas très sobre  

Première apparition du croque-mort maléfique Zé do Caixão (Zé Du Cerceuil !), porté par son interprête/réalisateur/gourou tout aussi excentrique.
Le film est assez bordélique, et pour être franc n'est pas très bon, mais délivre quelques belles images et une atmosphère macabre bien sentie où toute la panoplie y passe.

Rosario Dawson nous montre son berlingot.
Sinon Danny Boyle nous refait Inception. Je suis moyennement convaincu.

Un chef d'oeuvre dit-on. Effectivement, cette histoire de samourai sans maître devenu assassin pris dans les tourbillons politiques du Japon féodal ne manque pas de qualités.

Mais moi je dis, ça vaut pas un bon Baby Cart.

Et ça dure des plombes et y'a pas tant de beaux combats que ça.

Après oui, un samourai-clodo, ça fait toujours bien dans un film, je dis pas.

Lestat a écrit:

Un chef d'oeuvre dit-on. Effectivement, cette histoire de samourai sans maître devenu assassin pris dans les tourbillons politiques du Japon féodal ne manque pas de qualités.

Mais moi je dis, ça vaut pas un bon Baby Cart.

Et ça dure des plombes et y'a pas tant de beaux combats que ça.

Après oui, un samourai-clodo, ça fait toujours bien dans un film, je dis pas.

Pourquoi tu te fais pas plutôt un bon film Bulgare ?

Hier j'ai vu Machete kills. Et euh... je crois que Rodriguez a vraiment abusé de la citation de série B et surtout abusé de la drogue. Surtout quand on voit qu'il y aura probablement une suite, Machete kills again... in space.
Le casting de Machete est top en tout cas : des vieilles gueules connues (William Sadler, Tom Savini), des stars de passage (Jessica Alba, Antonio Banderas, Lady Gaga, Vanessa Hudgens) ou pas (Mel Gibson, Charlie Sheen), des gonzesses un peu bien gaulées quand même. En plus de ça des trouvailles assez jouissives comme 'les 10 façons de tuer quelqu'un avec des pales d'hélicoptère' ou

Spoiler:

ou

Spoiler:

.

Un bruiteur anglais se retrouve on ne sait comment à bosser sur un film italien particulièrement traumatisant.

J'attendais un peu la rencontre entre Lynch et Argento, en fin de compte, cette sorte d'Eraserhead chez les ingés-sons tourne vite court. Reste que si on est un peu technicien, on peut prendre plaisir à découvrir les coulisses d'un métier encore obscure et voir les personnages tripoter des petits boutons  .

Mais à ce compte là j'aurai préféré un bon reportage.

C'est mignon.

Charlotte Gainsbourg  

 

Quelque part entre Polanski, Ken Russel et un clip de Craddle of Filth, Rob Zombie lâche un "truc" désabusé, d'une noirceur ahurissante et finalement, peut être, son film le plus personnel. Pas toujours très réussi, mais fascinant.

Un groupe d'ami(e)s se ballade en forêt pour chercher une larve de ténia (régime radical) et se retrouve confronté à des zombies pleins de caca, issus d'un parasite donneur de gastro et perforeur de fions.

Film de bon goût s'il en est.

Quelques scènes gentiment barrées, dont une au fort potentiel culte voyant les héros latter une armée de culs-zombies tout en ayant eux-même la taupe au guichet.

J'ai été particulièrement sensible au message final pro-pêt (et non pas pro-paix).

Reste que c'est malgré tout assez classique dans son déroulement, malgré un final faisant intervenir craignos-monster, diverses tentacules (comment veux tu, comment veux-tu...) et flatulences à réaction.

- Oh ! les zombies nous jettent de la merde !

Voilà une pièce à conviction à verser dans mon dossier sur les toilettes au cinéma

Génial !  Je t'autorise à utiliser mon présent message, ça sera l'occasion de faire un petit coucou à l'équipe.

J'ajoute pour ton dossier que le film trouve son titre via une scène où par une japonaise aux gros seins fait caca sur un zombie planqué sous le trou d'aisance (qui en vengeance lui en tartinera les fesses) (Oui, ne regardez pas Toilet of the Dead en mangeant).

Ah les Japonais et leurs idées de ouf.     

Sinon "la taupe au guichet", je ne connaissais pas l'expression^^

Lestat a écrit:Génial !  Je t'autorise à utiliser mon présent message, ça sera l'occasion de faire un petit coucou à l'équipe.

J'ajoute pour ton dossier que le film trouve son titre via une scène où par une japonaise aux gros seins fait caca sur un zombie planqué sous le trou d'aisance (qui en vengeance lui en tartinera les fesses) (Oui, ne regardez pas Toilet of the Dead en mangeant).

Non mais je n'ai pas prévu de faire de dossiers sur les toilettes pour Krinein. En tout cas pas tout de suite. Mais je garde l'idée dans un coin de ma tête. 

E-billet imprimé pour samedi soir.

Au programme de la Nuit Monty Python :

Monty Python : Sacré Graal ! de Terry Gilliam et Terry Jones (Monty Python and the Holy Grail, 1975, 1h30)
La quête du Graal revisitée. Un bijou d’humour anglais, loufoque et hilarant.
La Vie de Brian de Terry Jones (Life of Brian, 1979, 1h34)
La vie de Brian, avatar burlesque de Jésus, selon les Monty Python, rois d’un humour nonsensique et délirant.
Monty Python, le sens de la vie de Terry Gilliam et Terry Jones (The Meaning of Life, 1983, 1h46)
Le sens de la vie, de la naissance à la mort : une comédie pleine d’effronteries en tout genre.
La Première folie des Monty Python/Pataquesse d’Ian MacNaughton (And Now for Something Completely Different, 1971, 1h33)
Une anthologie des meilleurs sketches, tous plus désopilants les uns que les autres, de l’émission des humoristes anglais Monty Python’s Flying Circus diffusée sur la BBC entre 1969 et 1973.

La Nuit Cinéma aura lieu cette année du samedi 19 à 21h au dimanche 20 octobre à 6h ! Un dortoir sera installé derrière l'écran pour reprendre des forces et rester jusqu'au petit matin. Pour les plus vaillants, rendez-vous aux aurores, après les projections autour d'un petit déjeuner, offert par la maison.

Le sens de la vie qui est des trois films diffusés celui avec lequel j'ai le plus de mal diffusé pas avant minuit, ça promet  

En 2011 je n'avais pas été à la nuit de la SF, je ne sais plus pour quelle raison. Mais 2001 l'odyssée de l'espace en clôture ça devait être... étrange

j'ai tres envie de voir
au bonheur des ogres

vous en avez entendu parler?
j'ai adoré les livres qd j'etais plus jeune
et a prioris, le film a un coté onirique
je pense que ça colle au livre
je voudrais voir ce que ça donne

J'ai aussi adoré les livres de Pennac à l'époque (la trilogie Mallaussène je crois ? ça remonte à... pfiou, 10-15 ans, pour moi ?  ), et je viens d'apprendre qu'Au bonheur des Ogres était adapté au ciné.
Je pense qu'on ira le voir. Et j'attends de pied ferme Le coeur des hommes 3, je suis fan des 2 premiers.

Sinon cet aprem, on s'est rematé Max et les maximonstres, punaise, ce film a encore une fois eu ma peau (celle du Bougnet aussi, je précise)    

hiddenplace a écrit:Sinon cet aprem, on s'est rematé Max et les maximonstres, punaise, ce film a encore une fois eu ma peau (celle du Bougnet aussi, je précise)    

Les grands esprits se rencontrent, on l'a ressorti hier pour Thomas (qui n'avait pas trop apprécié à l'époque) quelques heures après avoir emprunté l'original à la bibliothèque.