Poêtes éternels
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Re: Poêtes éternels
On parle de moi dans cette chanson (sans la jolie musique, c'est moins bien, mais tant pis... )
Les tchèques, Matthieu Boogaerts
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Jolie dame dans le tram
Joli parapluie
Êtes-vous déjà une madame
Ou bien une petite fille
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Vieux monsieur aux yeux si bleus
Vieil imperméable
Est-ce que Prague est à vos voeux
Ou bien insupportable
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Jeune garçon aux yeux si clairs
Vas-tu à l'école
Vas-tu voir ton grand père
Ou bois-tu son alcool
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Tendre mère avec sa fille
Petit sac à dos
Êtes-vous parties pour la vie
Ou seulement pour Brno
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Les tchèques, Matthieu Boogaerts
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Jolie dame dans le tram
Joli parapluie
Êtes-vous déjà une madame
Ou bien une petite fille
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Vieux monsieur aux yeux si bleus
Vieil imperméable
Est-ce que Prague est à vos voeux
Ou bien insupportable
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Jeune garçon aux yeux si clairs
Vas-tu à l'école
Vas-tu voir ton grand père
Ou bois-tu son alcool
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Tendre mère avec sa fille
Petit sac à dos
Êtes-vous parties pour la vie
Ou seulement pour Brno
À quoi pensent les Tchèques
Quand ils pensent à quelque chose
Pensent-ils comme des Tchèques
Pensent-ils rouge ou pensent-ils rose
Ou pansent-ils leurs plaies
Jan Svankmajer- Adepte du floodball
- Nombre de messages : 140
Date d'inscription : 20/12/2005
Re: Poêtes éternels
Ca me fait penser a une blague que vous connaissez certainement tous.
Mais bon, meme pas peur :
Pourquoi en Tchequie les boites aux lettres sont toutes au moins a 2 metres de hauteur ?
Mais bon, meme pas peur :
Pourquoi en Tchequie les boites aux lettres sont toutes au moins a 2 metres de hauteur ?
Re: Poêtes éternels
C'est toi Hidden JanSvankmajer?
Sinon j aime bien Matthieu Boogaerts mais comme tu dis sans la jolie musique c'est moins bien.
Ou ils parlent de toi Jan ?Pour les plaies ?
Sinon j aime bien Matthieu Boogaerts mais comme tu dis sans la jolie musique c'est moins bien.
Ou ils parlent de toi Jan ?Pour les plaies ?
Re: Poêtes éternels
Jan Svankmajer est tchèque, c'est dit partout, faut suivre, Richard
Sinon je ne suis pas Jan, c'est juste que parfois il s'amuse à squatter ma tête, le maraud!
Sinon je ne suis pas Jan, c'est juste que parfois il s'amuse à squatter ma tête, le maraud!
Re: Poêtes éternels
Le petit lapin de Playboy ronge mon crâne végétal
Shoe shine boy
Oh Marilou petit chou
Qui me roulait entre ses doigts comme du caporal
Me suçotait comme un cachou
Et savait le dialecte chou
Poupou pidou....
Tu sais ma Lou
Dans cette blanche clinique
Neuropsychiatrique
A force de patience et d'inaction
J'ai pu dresser un hanneton
Sur ma tête héliport
L'hélicoléoptère
De ses élytres d'or
Refermant l'habitacle
Incline ses antennes
Porteuses d'S.o.s
Mais merde les phalènes
Frémissantes de stress
Interceptent en vol...
Mes signaux de détresse
Manque de bol,
Les parasites de Radio Pou
On brouillé mes messages fou
Que j'étais de toi Marilou !
Serge Gainsbourg - Lunatic Asylum (1976) Extrait de l'Album L'homme à la tête de chou
Shoe shine boy
Oh Marilou petit chou
Qui me roulait entre ses doigts comme du caporal
Me suçotait comme un cachou
Et savait le dialecte chou
Poupou pidou....
Tu sais ma Lou
Dans cette blanche clinique
Neuropsychiatrique
A force de patience et d'inaction
J'ai pu dresser un hanneton
Sur ma tête héliport
L'hélicoléoptère
De ses élytres d'or
Refermant l'habitacle
Incline ses antennes
Porteuses d'S.o.s
Mais merde les phalènes
Frémissantes de stress
Interceptent en vol...
Mes signaux de détresse
Manque de bol,
Les parasites de Radio Pou
On brouillé mes messages fou
Que j'étais de toi Marilou !
Serge Gainsbourg - Lunatic Asylum (1976) Extrait de l'Album L'homme à la tête de chou
Re: Poêtes éternels
Le tissu
Le balancier des hanches
La poitrine qui penche
Flou souvenir des pleins des creux
Les doigts longs les mains blanches
Disparus sous les manches
Rideau tiré sur les cheveux
La bouche qu'on enterre
Qui ne doit que se taire
Le monde interdit pour les yeux
Sur ce corps qui s'efface
J'ai regardé en face
L'hypocrisie offerte à Dieu
J'ai attendu attendu
Et je l'ai aperçue
La femme cachée sous le tissu
Elle semblait absente
Sous sa toile de tente
Sous son camouflage aguerrie
Une infime chaînette
La retenait secrète
Prisonnière de son mari
Dans cet avion énorme
Qui survolait les formes
Découpées du golfe Persique
Cette femme-fantôme
Linceul et monochrome
Me rendait triste c'est classique
J'ai attendu attendu
Et je l'ai aperçue
La femme cachée sous le tissu
Depuis Abu Dhabi
Elle gardait l'habit
Intégral et ne parlait pas
Mais surveillait le sol
Qui filait sous le vol
Comme une route sous les pas
Et soudain elle prit
La main de son mari
Il s'était passé quelque chose
Elle arracha le voile
Jeta la longue toile
Et je vis sa métamorphose
Les cheveux libérés
Les genoux desserés
Elle était redevenue femme
Nous venions de franchir
Les portes de l'empire
Et les barrières de sa flamme
Elle embrassa velours
Son mari son amour
Que j'avis pris pour un geôlier
J'ai vu qu'elle était libre
En fragile équilibre
Entre la chaine et le collier
J'ai vu qu'elle était belle
Au nom de toutes celles
Qui n'ont pas pu se délier
J'ai attendu attendu
Et elle est apparue
La femme évadée de son tissu
Jeanne Cherhal (de l'album L'eau)
Le balancier des hanches
La poitrine qui penche
Flou souvenir des pleins des creux
Les doigts longs les mains blanches
Disparus sous les manches
Rideau tiré sur les cheveux
La bouche qu'on enterre
Qui ne doit que se taire
Le monde interdit pour les yeux
Sur ce corps qui s'efface
J'ai regardé en face
L'hypocrisie offerte à Dieu
J'ai attendu attendu
Et je l'ai aperçue
La femme cachée sous le tissu
Elle semblait absente
Sous sa toile de tente
Sous son camouflage aguerrie
Une infime chaînette
La retenait secrète
Prisonnière de son mari
Dans cet avion énorme
Qui survolait les formes
Découpées du golfe Persique
Cette femme-fantôme
Linceul et monochrome
Me rendait triste c'est classique
J'ai attendu attendu
Et je l'ai aperçue
La femme cachée sous le tissu
Depuis Abu Dhabi
Elle gardait l'habit
Intégral et ne parlait pas
Mais surveillait le sol
Qui filait sous le vol
Comme une route sous les pas
Et soudain elle prit
La main de son mari
Il s'était passé quelque chose
Elle arracha le voile
Jeta la longue toile
Et je vis sa métamorphose
Les cheveux libérés
Les genoux desserés
Elle était redevenue femme
Nous venions de franchir
Les portes de l'empire
Et les barrières de sa flamme
Elle embrassa velours
Son mari son amour
Que j'avis pris pour un geôlier
J'ai vu qu'elle était libre
En fragile équilibre
Entre la chaine et le collier
J'ai vu qu'elle était belle
Au nom de toutes celles
Qui n'ont pas pu se délier
J'ai attendu attendu
Et elle est apparue
La femme évadée de son tissu
Jeanne Cherhal (de l'album L'eau)
Re: Poêtes éternels
hiddenplace a écrit:Jeanne Cherhal (de l'album L'eau)
Oh mais dites donc m'dame la place cachée je le connais point celui là, y'aurait un nouvel album qui s'rait sorti sans crier gare (saint lazare) ?
Alim, qui veut de toute facon venger une autre jeanne en brûlant vifs ses profs (mais amicalement hein, j'suis pas un sauvage)
trop mimi ce smiley ^__^
Re: Poêtes éternels
Ben tu lis pas les critiques sur Kri, cher Alim?
http://www.krinein.com/musique/Cherhal-L-Eau-5269.html
Je sais que t'es en Angleterre (sinon c'est sûr que t'aurais entendu son single "Voilà", en boucle sur les ondes^^) mais c'est pas une raison pour ne pas lire les critiques de Kri, hein! ... et TOUTES les critiques, hein! (même les 20 nouvelles par jour en musique et en BD par Zdenek et Gallu^^)
http://www.krinein.com/musique/Cherhal-L-Eau-5269.html
Je sais que t'es en Angleterre (sinon c'est sûr que t'aurais entendu son single "Voilà", en boucle sur les ondes^^) mais c'est pas une raison pour ne pas lire les critiques de Kri, hein! ... et TOUTES les critiques, hein! (même les 20 nouvelles par jour en musique et en BD par Zdenek et Gallu^^)
Re: Poêtes éternels
Mince j'ai raté une critique de Ju ! Bah c'est pas grave de toute façon il dit que c'est pas top alors ca attendra mon retour en France (pays où l'on mange des escargots à tous les repas d'apres mes proprios, j'ai pas eu le coeur de les contrarier).
Au fait, non je lis pas les critiques de kri ou tres peu mainly les critiques ciné et médias, dans la jungle des trucs qui sortent en rubrique musique, il n'est point de place pour un padawan en la matière comme moi.
Alim, maitre en jet d'ail
Au fait, non je lis pas les critiques de kri ou tres peu mainly les critiques ciné et médias, dans la jungle des trucs qui sortent en rubrique musique, il n'est point de place pour un padawan en la matière comme moi.
Alim, maitre en jet d'ail
Re: Poêtes éternels
Oui il dit qu'il est pas top, mais moi je dis (si t'as lu mon commentaire^^) que c'est une très belle évolution, en tout cas niveau paroles (comme tu peux le constater par la précédente chanson). C'est mon avis, bien sûr, mais je le partage
Re: Poêtes éternels
ah oui la vrai jungle toutes ces critiques sur Krinein, j'ai bien du mal aussi...
J'ai du mal à croire qu'une seule personne soit capable de faire une dizaine de critiques de disques par jour , est-ce qu'il les écoute vraiment ?
J'ai du mal à croire qu'une seule personne soit capable de faire une dizaine de critiques de disques par jour , est-ce qu'il les écoute vraiment ?
bouly- Rêveuse du Dévonien
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Re: Poêtes éternels
Pour l'un des critiques musique, il s'agit de critiques plus anciennes qu'il a écrites il y a longtemps et qu'il met en ligne maintenant.
Pour Zdenek, je crois que c'est définitivement un droïde.
(je suis comme toi, il me faut au moins une dizaine d'écoutes pour me faire un avis sur un album...)
Pour Zdenek, je crois que c'est définitivement un droïde.
(je suis comme toi, il me faut au moins une dizaine d'écoutes pour me faire un avis sur un album...)
Re: Poêtes éternels
Bah meme apres des milliers d'écoute, je pense pas etre capable de faire une critique musicale plus conséquente que "j'aime" ou "j'aime pas"
(sauf pour sandy valentino en fait mais bon c'est tellement génial que ça compte pas :p)
(sauf pour sandy valentino en fait mais bon c'est tellement génial que ça compte pas :p)
Re: Poêtes éternels
hiddenplace a écrit:Pour Zdenek, je crois que c'est définitivement un droïde.
Y avait pas une histoire d'esclaves asiatiques
En tout cas, la plupart du temps en plus ce sont des groupes que personne ne connait!
nazgul666- Gentleman pervers
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Re: Poêtes éternels
Dans la salle du Bar tabac
de la rue des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des filles de joie qui attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s’épanchent au bar
Qui glissent lentement, le long du comptoir, par terre
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l’ingénu qu’en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes, les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants, d’amours et d’ordures, ... ensemble
Ici chacun doucement oublie l’ombre d’une vie passée, d’une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l’oubli, d’un parfum, d’une voix
On éteint l’impact encore brûlant de lèvres entrouvertes, humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Certains soirs, tout à coup, on s’arrête de rire
Et quand brusquement, les lames sortent, tout le monde dégage
Se jette sur la porte, en verre
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans avenir
Ici la dope, c’est à la poignée,
Les petites cuillères servent que rarement pour le café
Ici chacun doucement oublie l’ombre d’une vie passée, d’une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l’oubli, d’un parfum, d’une voix
On éteint l’impact encore brûlant de lèvres entrouvertes, humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout, qui racontent leur souvenirs
Y a des voyageurs tristes, pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises, la nuit
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
On peut tout acheter, tout vendre, le meilleur et le pire
Une vieille clocharde, la gueule défoncée,
Rentre avec sa poussette, et se met à gueuler
A boire ...
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
de la rue des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des filles de joie qui attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s’épanchent au bar
Qui glissent lentement, le long du comptoir, par terre
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l’ingénu qu’en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes, les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants, d’amours et d’ordures, ... ensemble
Ici chacun doucement oublie l’ombre d’une vie passée, d’une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l’oubli, d’un parfum, d’une voix
On éteint l’impact encore brûlant de lèvres entrouvertes, humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Certains soirs, tout à coup, on s’arrête de rire
Et quand brusquement, les lames sortent, tout le monde dégage
Se jette sur la porte, en verre
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans avenir
Ici la dope, c’est à la poignée,
Les petites cuillères servent que rarement pour le café
Ici chacun doucement oublie l’ombre d’une vie passée, d’une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l’oubli, d’un parfum, d’une voix
On éteint l’impact encore brûlant de lèvres entrouvertes, humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout, qui racontent leur souvenirs
Y a des voyageurs tristes, pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises, la nuit
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
On peut tout acheter, tout vendre, le meilleur et le pire
Une vieille clocharde, la gueule défoncée,
Rentre avec sa poussette, et se met à gueuler
A boire ...
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Lestat- Vampire alsacien
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Re: Poêtes éternels
François Hadji-Lazaro, avec son groupe Pigalle.
Après Pigalle, le brave François fonda bien sur les Garçons Bouchers, et délivra d'autres titres autrement plus poétiques :
Lestat- Vampire alsacien
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Re: Poêtes éternels
Après Pigalle, le brave François fonda bien sur les Garçons Bouchers, groupe qui délivra d'autres titres autrement plus poétiques :
La bière. La bière.
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière ?
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi?
La bière. La bière.
C'est comme si c'était mon frère.
Nous buvons jusqu'à la dernière,
On se remplit comme des porcs de bière
KRO-NEN-BOURG
Et toujours on r'tourne au fond des chiottes
On se dégueule en choeur sur les bottes.
La bière. La bière.
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière ?
La bière. La bière.
C'est comme si c'était mon frère.
A la pression, en boite, en cannette.
On boit, on fait des rots et on pète.
KRO-NEN-BOURG
Ca fait mal à la nuque le lendemain
Mais on va remettre ça sans fin.
La bière, la bière,
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière.
La bière, la bière.
C'est comme si c'était mon frère.
La bière, moi, ça me rend amoureux.
Amoureux ?
La nuit, ça me réveille la queue
KRO-NEN-BOURG
Mais si jamais j'ai trop abusé,
Y'a rien à faire, elle veut pas bander
La bière, la bière,
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière.
La bière, la bière.
C'est comme si c'était mon frère.
Et en buvant mon avant dernière
Avant qu'on ne me rentre dans ma dernière
KRO-NEN-BOURG
Je veux recevoir l'extrême onction.
A grand coup de malt et de houblon.
La bière, la bière,
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière.
La bière, la bière.
C'est comme si c'était mon frère.
La bière. La bière.
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière ?
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi?
La bière. La bière.
C'est comme si c'était mon frère.
Nous buvons jusqu'à la dernière,
On se remplit comme des porcs de bière
KRO-NEN-BOURG
Et toujours on r'tourne au fond des chiottes
On se dégueule en choeur sur les bottes.
La bière. La bière.
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière ?
La bière. La bière.
C'est comme si c'était mon frère.
A la pression, en boite, en cannette.
On boit, on fait des rots et on pète.
KRO-NEN-BOURG
Ca fait mal à la nuque le lendemain
Mais on va remettre ça sans fin.
La bière, la bière,
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière.
La bière, la bière.
C'est comme si c'était mon frère.
La bière, moi, ça me rend amoureux.
Amoureux ?
La nuit, ça me réveille la queue
KRO-NEN-BOURG
Mais si jamais j'ai trop abusé,
Y'a rien à faire, elle veut pas bander
La bière, la bière,
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière.
La bière, la bière.
C'est comme si c'était mon frère.
Et en buvant mon avant dernière
Avant qu'on ne me rentre dans ma dernière
KRO-NEN-BOURG
Je veux recevoir l'extrême onction.
A grand coup de malt et de houblon.
La bière, la bière,
Qu'est-ce qu'elle à fait de moi la bière.
La bière, la bière.
C'est comme si c'était mon frère.
Lestat- Vampire alsacien
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Re: Poêtes éternels
Lestat a écrit:Dans la salle du Bar tabac
de la rue des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des filles de joie qui attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s’épanchent au bar
Qui glissent lentement, le long du comptoir, par terre
Géant! C'est ce que chante une copine quand elle arrive chez moi et quand elle constate l'état de la cage d'escalier de mon vieil immeuble. Les escaliers sont défoncés, la peinture craque le long des murs, quelques capotes qui se prélassent sur le carrelage et des canettes de 8.6 sur un vieil évier pourri... :?
JoelRobuchon- Ségolène Reinale
- Nombre de messages : 6908
Date d'inscription : 12/05/2005
Re: Poêtes éternels
Lestat a écrit:Dans la salle du Bar tabac
de la rue des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des filles de joie qui attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s’épanchent au bar
Qui glissent lentement, le long du comptoir, par terre
Tiens à St-E, ya une rue des Martyrs de Vingré, c'est là où on trouvait des prostituées il fut un temps!
nazgul666- Gentleman pervers
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Date d'inscription : 13/12/2004
Re: Poêtes éternels
Daggy a écrit:Petit homme qui vivait d'espoir
Rencontra sur la butte un soir
Femme-enfant de grande beauté
Fille-fleur aux souliers crottés.
Aussitôt son cœur a bondi
S'est senti l'âme d'un bandit
Y avait du bonheur à ravir
A une fill' belle à ravir
L'aborde et lui dit : "Bonsoir...
Je suis l'homm'le plus rich'
J'en ai trop, j'en ai bien pour deux
Et de vous je suis amoureux
J'ai l'espoir de toujours vous voir
J'ai l'espoir d'bientôt vous avoir
J'ai l'espoir de mettre à vos pieds
Les richesses du monde entier.
A pris ses plus jolis espoirs
Les a mis dans un grand mouchoir
A la belle il les a donnés
Mais la belle les a piétinés.
Elle a dit : "le truc de l'espoir
On m'l'a déjà fait, pas d'histoires
Offre-moi des réalités
Sinon sur moi faut pas compter".
Petit homm' qui vivait d'espoir
A pleuré dans son grand mouchoir
A pleuré tout ce qu'il savait
Et aussi tout ce qu'il ignorait
Est monté sur la tour Eiffel
Et s'est élancé vers le ciel
Est retombé sur la chaussée
Son sang a tout éclaboussé.
Les passants, de sang tout tachés
Sont allés se faire détacher
Du moment qu'y a des teinturiers
Faut bien les faire travailler.
Petit homme qui vit d'espoir (1975)
Boby Lapointe
------------------------------------
Ooooh ! Pauvre piti Boby !
Même s'il y a un peu de cynisme et beaucoup d'humour derrière les paroles, moi, le Totoro Mélancolique, je ne peux m'empêcher d'y voir de la tristesse et des souffrances. Heureusement que les Totoros ne pleurent pas, autrement, tous les jolies mots de Boby auraient bien pu être rongés par le sel de mes grosses larmes.
> snif
Je tiens d'ailleurs à en rajouter une couche en abondant dans le sens de ce qui est écrit juste au-dessus . Georges BRASSENS et Boby LAPOINTE étaient deux amis et le plus tourmenté n'était pas forcément celui auquel on pense
Re: Poêtes éternels
André a écrit:Ca c'est de la poésie aussi, mais faut être un gens de ch'nord pour bien l'apprécier.
Mon père disait Jacques BREL
Mon père disait
C'est l'vent du nord
Qui fait craquer les digues
A Scheveningen
À Scheveningen, petit
Tellement fort
Qu'on ne sait plus qui navigue
La mer du nord
Ou bien les digues
C'est le vent du nord
Qui transperce les yeux
Des hommes du nord
Jeunes ou vieux
Pour faire chanter
Des carillons de bleus
Venus du nord
Au fond de leurs yeux
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qui fait tourner la tête
Autour de Bruges
Autour de bruges, petit
C'est le vent du nord
Qu'a raboté la terre
Autour des tours
Des tours de Bruges
Et qui fait qu'nos filles
Ont l'regard tranquille
Des vieilles villes
Des vieilles villes
Qui fait qu'nos belles
Ont le cheveu fragile
De nos dentelles
De nos dentelles
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qu'a fait craquer la terre
Entre Zeebruges
Entre Zeebruges, petit
C'est le vent du Nord
Qu'a fait craquer la terre
Entre Zeebruges et l'Angleterre
Et Londres n'est plus
Comme avant le déluge
Le poing de Bruges
Narguant la mer
Londres n'est plus
Que le faubourg de Bruges
Perdu en mer
Perdu en mer
Mais mon père disait
C'est le vent du nord
Qui portera en terre
Mon corps sans âme
Et sans colère
C'est le vent du nord
Qui portera en terre
Mon corps sans âme
Face à la mer
C'est le vent du nord
Qui me fera capitaine
D'un brise-lames
Ou d'une baleine
C'est le vent du nord
Qui me fera capitaine
D'un brise-larmes
Pour ceux que j'aime
Je sais maintenant qui a posté cette chanson dans la radio. Merci mon bô
Re: Poêtes éternels
Ce topic est une mine d'or
Veuillez trouver ci-joint les amis, G. Appollinaire, ce fantastique poète français érotico-scatophile filmé avec son ami en 1914.
Un extrait de son roman les Onze mille verges publié en 1907...
Le prince laissa, dans un coin, son valet de chambre et la négresse, et ne s’occupa plus que de Kilyému dont la beauté enfantine et grave à la fois l’enchantait.
Il l’embrassa tendrement et, de temps à autre, pendant cette belle nuit d’amour, on entendait le bruit du bombardement. Des obus éclataient avec douceur. On eût dit qu’un prince oriental offrait un feu d’artifice en l’honneur de quelque princesse géorgienne et vierge.
Kilyému était petite mais très bien faite, son corps était jaune comme une pêche, ses seins petits et pointus étaient durs...
Veuillez trouver ci-joint les amis, G. Appollinaire, ce fantastique poète français érotico-scatophile filmé avec son ami en 1914.
Un extrait de son roman les Onze mille verges publié en 1907...
Le prince laissa, dans un coin, son valet de chambre et la négresse, et ne s’occupa plus que de Kilyému dont la beauté enfantine et grave à la fois l’enchantait.
Il l’embrassa tendrement et, de temps à autre, pendant cette belle nuit d’amour, on entendait le bruit du bombardement. Des obus éclataient avec douceur. On eût dit qu’un prince oriental offrait un feu d’artifice en l’honneur de quelque princesse géorgienne et vierge.
Kilyému était petite mais très bien faite, son corps était jaune comme une pêche, ses seins petits et pointus étaient durs...
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