Le topic de la musique classique

"Le pierrot lunaire" de Schoenberg - partition emblématique du XXe s. Son originalité est due à la volonté de l'auteur d'aller à la rencontre d'une expression nouvelle (journal, mars 1912) au croisement du mélodrame, du cabaret et de la musique de chambre
Le clip somptueux relève la voix de Christine Schäfer, divine soprano, sous la direction de P. Boulez


Peux-tu Froo nous traduire approx. ce que chante la divine choisi dans le recueil poétique du même titre du symboliste belge Albert Giraud (1860 / 1929)

C'est pas de moi, mais j'ai trouvé une traduction ici : http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=19385

Avec Thomas, nous venons d'écouter :

André a écrit:Erik Satie

hey ma femme joue ce morceau en ce moment!

A chaque fois que j'écoute le passage de 1'45" à 2'00 j'ai l'impression que le temps se pétrifie...

Philippe Jaroussky, contre-ténor français (1978 - ?) et musicien accompli qui prêta sa voix vibrante et divine à l'interprète du Farinelli Il castrato, film que je recommande à toutes les sensibilités exarcerbées - Sublissimo !!!

Non désolé, c'est Lee Ragin qui chante dans farinelli, et encore uniquement dans le registre medium, un contre ténor ne peut pas chanter le répertoire des castrats et Jaroussky encore moins, il a une magnifique voix qui ne se prête malheureusement pas à l'opéra (il chante quasi tjrs avec un micro dans les grandes salles), Cencic ou Daniels font parti des rares contre ténor qui maitrisent suffisament la voix mixte pour chanter des airs d'opéra.
Pour recréer la voix de castrat dans Farinelli ils ont fait un mix de la voix de Lee Ragin avec celle d'une soprane, c'est du super travail mais pas franchement réaliste, la voix de contre ténor étant trop "pure" et celle de soprane trop large par rapport à une voix de castrat, il en existe quelques uns dans le monde (à cause par exemple d'une maladie qui engendre l'atrophie des canaux spermatiques par exemple) comme Michael Maniaci:

Ah oui tiens... et pourtant ils ont la même voix, j'ai même lu que pour certaines parties du film il avait été doublé par la voix de Cécilia Bartoli mais il est vrai que ce sont des scènes/extraits non synchronisés et tronquées au montage final



Aaaaa quel tempérament cette Cécilia B.

Cirse a écrit:Ah oui tiens... et pourtant ils ont la même voix, j'ai même lu que pour certaines parties du film il avait été doublé par la voix de Cécilia Bartoli mais il est vrai que ce sont des scènes/extraits non synchronisés et tronquées au montage final
Aaaaa quel tempérament cette Cécilia B.

C'est pas Bartoli non plus
Regarde:

Ah oui, en effet ; c'est tout simplement magique

Un tabac

Avec la meilleure volonté du monde, il est bien difficile de se faire une idée de la musique de Germaine Tailleferre et de son importance dans la musique du 20ème siècle. On trouve encore assez fréquemment quelques oeuvrettes disséminées dans les compilations de musique des années 30, de musiques écrites par des femmes, de pièces virtuoses pour flûte et piano, de récitals de harpistes, ou, par force, dans les œuvres collectives du groupe des six ou des Nouveaux Jeunes qui formèrent l’éphémère Ecole d’Arcueil sous la patronnage de Satie.
Le plus souvent ses œuvres importantes jouées dans des transcriptions, comme son concerto pour violon qui n’existe au disque que sous la forme d’une sonate pour violon et piano viennent enrichir le répertoire de moins en moins goûté de duos de pianos. Elle reste l’auteur de pièces de genre, charmantes et délicatement féminines. Comme Cécile Chaminade, on la considère (et bien moins que la géniale Lili Boulanger) comme un compositeur marginal, un effet de mode rétrogade appelé à confirmer la définition de Cocteau : Marie Laurencin pour les oreilles (une aquarelliste talentueuse mais assez ignorée qui n’a guère qu’un statut de curiosité). Elle n’a même pas la chance comme la femme de Schumann, de Mahler ou la sœur de Mendelssohn de partager un grand nom

ce musicien, connu de la plupart d'entre vous ni d'Eve, ni d'Adam, est à découvrir

sublissimo

ART MAJEUR, j'ai les glandes lacrymales qui se mettent en mode auto à chaque fois que le Visconti de Madrona de Rostropovich fait vibrer le Mi bémol...