Votre dernière toile

La réponse est déjà dans le message.

Une bonne bouh?

Ha non ca y est!
Ha ouais mais c'est dejà fait ca, merci quand même.

Bon faut que j'aille dire bonjour a notre invité, je dois quitter le monde virtuel et réapprendre a parler.

La vie des autres

Une histoire qui se déroule dans les années 80 en Allemagne de l'est, un auteur de théâtre subversif se voit mis sur écoute par un espion de la Stasi qui va par ce moyen entrer dans l'intimité de sa vie de couple et de la manipulation dont l'auteur est victime : son crime étant d'abord de vivre une histoire d'amour avec une actrice que convoite un homme de pouvoir.

Encore un film récompensé en long, en large et en travers et qui me laisse un gout passablement amère dans la bouche. Dès le début j'ai plus eu le sentiment de voir un téléfilm tant la qualité de réalisation laisse entrevoir nombre de failles techniques, dont un bon paquet de raccord foireux et dans lequel les 'péripéties' sombrent souvent dans le prévisible et le pathétique : un agent de la méchante Stasi qui devient gentil en écoutant à son insu un artiste interprétant la 'Sonate de l'homme bon' au piano? Peut-on faire plus cliché?

J'ai vraiment été déçu par le parti pris décidément caricatural de ce (télé)film qui pourtant est parfois touchant, avec des acteur pourtant crédibles dans des rôles eux aussi très stéréotypés et des situations qui ne le sont pas moins. Je me pose vraiment des questions quand au message manichéen (heureusement pas toujours) véhiculé par ce film. J'ai passé un moment agréable mais vraiment loin de ce que j'aurai pu en attendre aux vues de ses récompenses... probablement politiquement correctes.

C'est effectivement amusant de voir comme les avis peuvent diverger! Je l'avais vu dès sa sortie et on n'en attendait rien, en sortant de la salle j'ai dû cacher mes yeux qui transpiraient on va dire... C'est encore le cas maintenant, mais peut-être plus à cause de la mort de l'acteur principal et des autres films de celui qui joue le dramaturge. Je ne pense pas qu'il soit si manichéen et simpliste, justement l'agent de la stasi n'était pas méchant mais zélé et c'est en surveillant ce couple qu'il va découvrir autre chose et que son intérêt pour leur vie prendra le dessus. Question photographie, elle rend très bien l'ambiance et l'époque je trouve, après c'est vrai que ce côté Derrick est assez déroutant au moins au début!

hiddenplace a écrit:Sinon je voulais aller voir plein de choses quand je lisais mon Première, dans le train l'autre fois

Première, c'est vraiment devenu de la grosse merde. Il y a de moins en moins de critiques et de plus en plus de rien.



Bref.



Je reviens d'Into the wild. Into the wild, c'est l'histoire d'un djeunz qui vient de réussir son diplôme, celui où les américains ne peuvent s'empêcher de mettre des chapeaux ridicules sur la tête. Mais lui il a une famille pas bien-bien. Alors il décide de partir dans l'Alaska, juste après fait le tour des USA. Avec juste sa boite et son couteau.
C'est pas si mal, mais je me serais attendu à 12 fois mieux. Paraît que c'est Sean Penn qui l'a fait. Et que Sean Penn c'est un mec bien. Mais Sean Penn est un américain et ça transpire dans chaque seconde du film. Un petit aigle à tête blanche ici, un bon vieux gun par là, n'oubliez pas les bondieuseries obligatoires, les gros 4X4.
Ca se veut être un film sur la liberté. C'est lourd, pas très bien fait et le propos se perd souvent dans ce machintruc iniatique (oui c'est initiatique, même que Sean Penn avait tellement peur qu'on ne le voit pas qu'il a partagé son film en volets "la nouvelle naissance", "l'adolescence" et tutti quanti).
Mais les décors sont très bien jolis et puis le film tombe bizarrement bien sur ses pieds. Comme si on oubliait les défauts qui font bondir tout au long du film.

J'adooore sean penn!!

Il joue dans la ligne rouge, et dans friends aussi mais bon.
C'est un ecolo pacifiste mais patriote quand même et into the wild est tout ca a la fois. La musique ne m'a pas saoulée pour une fois. Ce sont les violons que je ne supporte pas, mais là les guitares ça passait.

Black.Acid.VaselinE a écrit:C'est un ecolo pacifiste mais patriote quand même et into the wild est tout ça a la fois.

Cette phrase résume parfaitement ce film. J'aurais dû l'inclure dans ma critique Krinein.

Black.Acid.VaselinE a écrit:
Il joue dans la ligne rouge, et dans friends aussi mais bon.

J'adore comment tu résumes son CV
C'est rigolo que vous parliez de son film et que tu parles de sa présence dans Friends, car hier soir, on regardait des épisodes de la saison 8, et on a justement vu ceux où Sean Penn est la guest star du jour. Moi aussi, je l'aime bien, ce gars; je l'avais découvert dans Outrages (avec le ptit Michael J Fox), et il était tellement bluffant que j'ai cru jusqu'à l'avoir vu dans un autre film, que c'était un sociopathe pour de vrai.

Ouais il est genial!

Et en instance de divorce.

Lily Smile a écrit:c'est en surveillant ce couple qu'il va découvrir autre chose et que son intérêt pour leur vie prendra le dessus.

C'est l'un des plus gros défauts du film : 2h de film pour 5 minutes de conversion. Aucune nuance ou progression sensible dans les comportements des personnages, tout bascule d'un instant à l'autre, puis rebascule, puis re-re bascule, puis re-re-rebascule... La réalisation manque vraiment de subtilité, de finesse et de sensibilité.

Nazgull666 a écrit:

Black.Acid.VaselinE a écrit:
C'est un ecolo pacifiste mais patriote quand même et into the wild pu tout ca a la fois.

Cette phrase résume parfaitement ce film. J'aurais dû l'inclure dans ma critique Krinein.

Voilà qui refroidit... j'avais prévu de le voir mais ça m'engage beaucoup moins pour le coup

Moi j'ai adoré, pourtant je deteste quand ca suinte de sentiments, personnellement je n'ai pas trouvé que ca suintait de bons sentiments ni de morale.

Surtout que la morale est presque contraire au film.

Ce n'est pas une histoire de bons sentiments ou de morale. Seulement le film ne va pas assez loin, et il reste cet aspect patriote qui m'a beaucoup plus gêné.
Ce n'est pas un mauvais film, mais il ne vaut pas tout le tapage qu'il y a eu dessus.

C'est compliqué a expliquer hein naz!

Sinon ya ça : http://www.krinein.com/forum/into-the-wild-film-0-18352.html

Les commentaires de KasugayZ sont toujours aussi sympathiques... :mrgreen:

(Je me demande si...)

KazugayZ est un Kon majuscule.

Into the Wild

Que dire... sinon 2h27 de poésie!
Même s'il est inspiré d'une histoire vraie, détail que j'ai découvert à sa toute fin et qui donne une autre dimension au film, il ne s'en interprète pas moins comme une fable au grand pouvoir lyrique. Un pouvoir à de rares occasions un peu limite à cause de sa musique parfois trop présente et dont la traduction des paroles vient excessivement appuyer le discours déjà très anti-consumériste du scénario. Mais cette erreur ne gâche que très peu le plaisir de vivre intensément cette histoire dramatique et passionnée, dans une Amérique que l'on connait tous pour l'avoir déjà vu dans tant d'autres films : des déserts, des plaines, des montagnes, des bouseux, le FBI, des hippies, une vieille Datsun d'occasion, des forêts, des trains de marchandise, des gueules cassées, de la folk...

En fait ce qui fait la force de ce film c'est plus son traitement que l'histoire qu'il raconte, la photographie qui flirte souvent avec l'abstraction, un subtile mélange de scènes à la réalisation brute et d'autres aux moyens techniques plus poussés, des plans fixes successifs pour un film catalogue de belles images empreintes de sérénité... tout y respire, notamment par son trait forcé, le rite d'initiation. Mais contrairement à Naz j'y vois une belle réussite naïve dont il ne faut pas chercher les cohérences parce qu'il ne sagit pas là d'un documentaire destiné à faire réfléchir mais bel et bien à faire ressentir la vérité et la réalité. Pas plus qu'il ne faut s'attarder aux images ressassées et stéréotypées de ce continent. Ce n'est pas le patriotisme qui pousse Sean Penn aux belles images, mais son amour pour ce qu'il y a de véritablement beau derrière tout ce que l'on a déjà trop vu.

A mon sens, Into the wild est un film qui fait l'apologie de l'instinct, du sensible et de la véritable valeur du rapport humain dans ce vaste simulacre théorique et politique que l'on nomme écologie.

Je suis ravie que ça t'ai plu !

C'est toi qui l'as fait?

Je ressorts pareillement d'une scéance d'Into the Wild (je viens aussi de finir Je suis une légende de Richard Matheson, miam).

Et comment dire, c'est beau, assez onirique. Certaines situations confinent à l'utopie pure et simple mais l'enthousiasme dont fait preuve le cinéaste est vraiment agréable.

Les paysages sont magnifiques bien qu'âpres et inhospitaliers, ce sont des protagonistes importants de l'histoire et c'est plutôt bien exploité.

Les moments de décontraction (le délire de la pomme ) succède assez bien aux moments plus tendus (bien qu'ils soient peu nombreux finalement).
Donc un film qui m'a plu.

shwarztein a écrit:
Les moments de décontraction (le délire de la pomme )

Oui! J'avais zappé ce passage là, totalement vain et pourtant si indispensable. C'est ce genre de détail qui me fait dire qu'il ne faut pas prendre ce film au premier degré.

Je l'ai pris au premier degré ce moment-là notamment.
Forcément en allant voir Into the wild, j'avais pas prévu de mettre mon filtre H+!

Black book a été cité comme le meilleur film de 2006 ( pas par telerama je vous rassure ). Je vais le telecharger vu que personne ne me l'a offert pour noel!

Je l'ai vu deux fois quand même.

Vous avez vu swimming with sharks?

Je m'en suis souvenu en voyant trader.

Je l'ai vu, je crois, et j'avais bien aimé.

Samedi soir, je me décidais à aller voir No Country For Old Men. Mais j'avais oublié que le samedi soir, même à Saint Etienne, tout le monde est de sortie. Du coup j'ai été obligé de revenir chez moi. Et nous avons donc décidé de regarder Ghost World. Pas mal de thèmes abordés dans son film. Racisme, monde de l'art. Mais c'est surtout la difficulté à vivre en étant différent du reste du monde qui est le sujet principal. Et je dois dire que ça m'a parlé.
Et puis les deux actrices principales sont quand même Thora Birch et Scarlett Johansson.