Ce soir à la télé [Télé/Programme]

vous etes super gatés, j'ai trouvé une ame charitable ( non pas toi sale lacheur de joel pourri des fesses ) pour me dechiffrer mon dossier word! bande de petits veinard!
M. Le Maudit
Fritz Lang
1931



- Réalisé par Fritz Lang
- Interprété par :
Peter Lorre : Frantz Beckett (M)
Otto Wernicke : Le commissaire Lohmann
Ellen Widmann : Mme Beckmann
Gustaf Gründgens : Schränker
Inge Landgut : Elsie Beckmann

- Scénario : Théa Von Harbou et Fritz Lang d'après un article de Egon Jakobson.
- Image : Fritz Otto Wagner, Karl Vash et Adolf Jansen
- Son : Adolf Jansen
- Musique: Peer Gynt (Leitmotiv musical d'Edward Grieg)
- Décors : Emil Hassler et Karl Vollbrecht


M le maudit, réalisé en 1931, décrit l'état d'esprit de l'opinion publique populaire berlinoise. Il met en scène l'appareil d'état policier (le préfet de police et le ministre de l'intérieur), d'une part et d'autre part, l'organisation de la pègre et ses divers syndicats du crime.

Tournage en 42 jours en 1931. Durée initiale :117 minutes, durée actuelle : 99minutes. ( mais ce soir, diffusé en entier, avec les scènes coupées et tout! )
Sortie le 11/5/1931 à Berlin. Montage intensif en alternance (cinéma allemand, voir Nosferatu et Eisenstein par exemple).


LE FILM

3 grands mouvements, 9 parties, 27 unités séquentielles, 73 changements de lieux et 491 plans.

TROIS MOUVEMENTS :

I. Le meurtre, la psychose de meurtre dans la ville, l'impuissance de la police et le désarroi de la pègre qui va prendre en main les opérations.

II. Les enquêtes de police et les filatures des mendiants se développent simultanément, c'est le centre dramatique du film.

III.La capture du meurtrier, le procès et l'aboutissement de l'enquête policière. C'est la réunification des 3 forces disjointes : police, pègre, meurtrier.


NEUF PARTIES :

1. La séquence-prologue : l'assassinat de Elsie. Alternance de plans en discontinuité spatiale : attente de la mère / itinéraire de Elsie où apparaît l'ombre / plans vides (chaise, escaliers, grenier ...) / terrains vagues et ballons qui signifient symboliquement la mort d'Elsie. Discontinuité également dans le rapport image-son : la voix de la mère en voix off sur le plan de l'escalier vide et de plus en plus "off" dans le plan du grenier puis des terrains vagues (éloignement).

2. La psychose du tueur d'enfant se répand dans la ville. Des lieux disjoints : une rue, la salle d'un café, l'intérieur d'un appartement bourgeois, une autre rue; lieux qui ne réapparaîtront pas dans le film et qui sont reliés par la bande sonore extrêmement complexe passant du in à off (ou inversement) : lecture de l'affiche, émission radiophonique, lecture à haute voix d'un journal... L'assassin écrit à la police.

3. En discontinuité complète : échange téléphonique entre le préfet et le ministre de l'intérieur entrecoupé par la description des investigations de la police. Apparition de M grimaçant dans sa glace.

4. Les 2 réunions police et pègre développées en parallèle et en simultané : point culminant de la discontinuité.

5. Filmée dans le même lieu : la bourse des mendiants. M sort de chez lui.


6. Alternativement, Lohmann épluche ses dossiers et les mendiants prennent en filature le suspect.

7. Successions rapides de toutes les actions des truands dans la banque. Alternance de plans mais dans un même lieu. M essaie d'ouvrir la porte avec son couteau et le bruit qu'il fait le trahit.

8. Interrogatoire du truand, une voix off récapitule sur des images en montage alterné, la banque après le départ des truands.

9. Le procès : Le triomphe de la continuité, les deux forces dynamiques sont réunies dans un même lieu celui du procès. La police n'intervenant à la fin qu'en hors-champ.


LES SEPT APARITIONS DE M.

Les apparitions de M sont intermittentes et discontinues. En ombre et en sifflotement d'abord, il n'apparaît de face qu'au bout de 35minutes. Au fur et à mesure que le film se déroule, il se dévoile jusqu'au procès où il arrache la parole à son avocat pour la prendre lui-même longuement.

Le générique.
La lettre M est en majuscule diagonale en ombre portée, le thème musical joué par un orchestre uniquement à ce moment.

Première apparition.
Dans la comptine des fillettes.
Dans la séquence 1, c'est d'abord une ombre, puis une voix off, un dos imposant vêtu d'un manteau et d'un chapeau, une silhouette qui siffle puis qui achète un ballon au mendiant aveugle.

Seconde apparition.
De dos toujours, dans son appartement, il fume une cigarette, sifflote, écrit sa lettre à la presse.

Troisième apparition.
De face pour la première fois, grimaçant, en gros plan. Contrepoint ironique au discours du préfet : M lui tire la langue.

Quatrième apparition.
C'est encore une silhouette qui sort de la porte cochère d'un immeuble.
Puis on le suit un moment : A l'étalage d’une marchande de quatre saisons, regarder la vitrine d'une coutellerie. Dans cette vitrine, son visage encadré d'un losange de couteaux exposés et le reflet d'une fillette qui va provoquer chez M un malaise. La fillette sort du champ, M sifflote son air habituel. Nouvelle vitrine, celle d'un libraire où deux mobiles sont en actions : une spirale et une flèche de carton. La fillette retrouve sa mère, M est frustré, il va avaler deux cognacs, recommencer à siffler et partir pour une nouvelle rencontre.

Cinquième apparition.
Rencontre avec une troisième petite fille plus frivole qui l'appelle "oncle". Il épluche une orange avec son couteau. Il est "marqué" par un M à la craie par un enquêteur de la pègre. Après une alternance consacrée aux truands et à la police, nous reprenons la promenade de M. Nouvelle vitrine, celle d'un magasin de jouets. La tête prise entre les jambes d'un pantin, matérialisation de son fantasme. La fillette lui montre la marque qu'il a dans le dos, elle l'essuie partiellement, il prend peur et repérant les mendiants qui le suivent, il s'enfuit.

Sixième apparition.
Pendant le cambriolage de la banque, nous nous trouvons en présence continue et proche de M. Traqué au fond d'un grenier et tentant désespérément d'ouvrir une porte. Au centre d'un faisceau de torche, il se redresse terrorisé avec une raideur monstrueuse.

Septième apparition.
C'est le procès où M se dévoile littéralement. Scène extrêmement forte où, accablé, M nous fait assister à un dédoublement de personnalité dans l'espace de sa folie.







QUELQUES THÊMES DE REFLEXION

- Pris dans le cadre

Depuis la première apparition de M dans la vitrine de la quincaillerie, il est "cadré" comme un criminel qui n'échappera pas à son destin. Capturé dans ce cadre en forme losange fait par les couteaux exposés en vitrine, M est pris.

Prisonnier de la flèche et de la spirale, il ne peut échapper à son destin. La flèche n'est-ce pas le couteau qui tue irrémédiablement, mécaniquement ? La spirale, aspire et nul ne peut s'en sortir.

Ensuite, marqué comme une bête qu'on envoie à l'abattoir, il termine dans un grenier, derrière des barreaux puis dans un vulgaire sac.

- Les vitrines : pièges à regard :
Trois vitrines nous renvoient des juxtapositions significatives d'images.

La coutellerie : Les couteaux, armes de crime. M est montré comme piégé par son destin. De plus, son visage encadré par ce losange de couteaux, est montré comme celui de l'homme qu'on recherche. Ce visage est souligné à cette occasion, c'est celui de l'assassin, l'homme à abattre. Dans ce jeu de miroir complexe, la silhouette de la fillette est également réfléchie, désignée de fait comme la future victime.
La librairie : La fillette est elle-même fascinée par le mouvement de la flèche et de la spirale. M, quant à lui, se trouve au centre de ce dispositif; le mouvement mécanique et répété de la flèche projetant son ombre au centre de la spirale évoque le couteau qui s'abat sur la victime. La spirale peut également signifier le sexe féminin et la flèche le sexe masculin ces symboles associés renvoient à la fois à l'acte sexuel et au geste criminel. M étant vraisemblablement victime d'un dérèglement sexuel qui le pousse à tuer des petites filles.

Le magasin de jouets : L'image de la tête de M littéralement entre les jambes du pantin articulé qui ouvre les jambes, renforce l'idée précédente : la tentation a une dimension sexuelle.







LE THÈME DU DÉDOUBLEMENT

Qui est qui ? Les bons sont-ils vraiment bons , les méchants vraiment méchants ?



Les bourgeois de la ville ressemblent étrangement au criminel.
Non seulement les fonctionnaires de la République de Weimar sont comparés aux truands, mais en plus ils sont peints sous des traits peu flatteurs car ils se montrent incapables de trouver l'assassin.
Les ombres ont toutes des chapeaux sur la tête et peuvent être celles du meurtrier comme celles de policiers ou celles de passants dans la rue. Le film monté en parallèle passe d'un milieu à un autre et tous les personnages pourraient très bien être le criminel qu'on recherche : L'assassin est parmi nous (Mörder unter uns) était le premier titre du film, mais les Nazis s'étant sentis visés, il avait du transformer le titre. Le titre original de M le Maudit est en allemand : M - Eine Stadt sucht einen Mörder, ce qui veut dire M - Une ville cherche un meurtrier, le mot meurtrier prenant en allemand une majuscule comme tous les noms communs.

Les reflets des vitrines montrent des images de personnages en "miroir" donc dédoublées. Les ombres portées sur les murs ne dévoilent qu'une silhouette et ne sont que le dédoublement de la personne.
La scène finale montre bien le dédoublement de la personnalité de M lorsque coincé par la parodie de justice que lui réserve la pègre, il craque et redevient "humain", expliquant ses pulsions incontrôlables et ses gestes meurtriers. Une des questions que soulève ce film est celle de la justice et de la responsabilité des malades. Le criminel Hans Beckett est un malade qui dit tuer malgré lui. Mais est-il responsable des atrocités qu'il commet? Le tribunal populaire qui s'improvise pour le juger réclame la peine de mort à son encontre. Mais la police le soustrait à sa vindicte.



Ich kann nicht!


Et un carton mentionne "Maintenant nous devrons surveiller nos enfants". Dans son livre Cinéma et Histoire, Marc Ferro interprète cette phrase comme une méfiance de Fritz Lang à l'égard de la République de Weimar et sous-entend même qu'il aurait pu être influencé à ce sujet par sa seconde femme et scénariste Thea von Harbou. Il finira par se séparer d'elle car elle deviendra Nazie et voudra rester en Allemagne sous Hitler.

Fritz Lang était particulièrement sensibilisé aux problèmes de la justice criminelle. Sa première femme s'était suicidée en le trouvant dans les bras de Thea von Harbou. Il avait ensuite été accusé de meurtre puis disculpé.
M le maudit est l'avant-dernier film de Fritz Lang avant son exil. Il tourne encore Le Testament du docteur Mabuse (Das Testament des Dr Mabuse) en 1933. Le réalisateur exerçant un certain ascendant sur les Nazis, Goebbels lui propose de prendre la direction du cinéma allemand bien qu'il soit Juif. Fritz Lang refuse et doit fuir l'Allemagne où il court désormais le risque d'être arrêté. Après une halte en France où il signe Liliom en 1934 avec Charles Boyer dans le rôle principal, il s'installe aux Etats-Unis où il va réaliser plus d'une vingtaine de longs métrages jusqu'à la fin des années 50 date à laquelle il retournera en Allemagne finir sa carrière.

Dans les années 20 en Allemagne, des cinéastes ont formé un courant artistique qui avait d'abord été expérimenté par des peintres : l'expressionnisme. Le Cabinet du docteur Caligari (Das Kabinett des Doktor Caligari) (1919) est l'un des films phare de l'expressionnisme. Souvent inspirés de légendes ou de la littérature fantastique, ces films se distinguent par des lumières particulièrement contrastées, des décors graphiques et une esthétique fondée sur la représentation exacerbée des sentiments et des passions. Fritz Lang a réalisé plusieurs longs métrages de cette veine : parmi eux Les Trois Lumieres (Der mude Tod) (1921), Le Docteur Mabuse (Dr Mabuse der Spieler) (1923), Les Nibelungen (Die Nibelungen) (1923-1924) et Metropolis (1927). Si M le maudit n'est pas un film expressionniste, on y sent tout de même l'influence de ce courant notamment au niveau des lumières et des décors.


Peter Lorre
L'acteur allemand Peter Lorre joue ici son premier rôle au cinéma, n'ayant fait jusque là de la figuration. En revanche, il a déjà une solide carrière théâtrale derrière lui commencée à Vienne et poursuivie à Berlin. Après plusieurs longs métrages en Allemagne dans les années trente dont un dirigé par Bertolt Brecht (Homme pour hommes (Mann ist Mann), 1931), il se réfugie en France en 1933 lorsqu'Hitler prend le pouvoir. Il y tourne notamment Du haut en bas de Georg Wilhelm Pabst. Puis il émigre aux Etats-Unis où il interprètera des seconds rôles dans L' homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much) (1934), Le Faucon maltais (The Maltese Falcon) de John Huston (1941) ou encore Casablanca (Casablanca) de Michael Curtiz (1942). Il revient temporairement en Allemagne en 1951 pour réaliser le long métrage Der Verlorene.

De nombreuses reprises :
Le film est inspiré d'un fait divers. Peter Kürten aurait tué pour la première fois à l'âge de 9 ans puis il aurait entrepris une véritable série de meurtres sadiques à 20 ans en 1913 tout en se mariant et en gardant une allure de bourgeois respectable. Dans les années 20, il terrorise la ville de Düsseldorf par des crimes particulièrement atroces, la police constate des actes de vampirisme, d'où son surnom de "vampire de Düsseldorf". Il est arrêté 14 mai 1930 et guillotiné le 2 juillet 1931 pour neuf meurtres, trois viols et sept tentatives de meurtres. Mais ses victimes seraient beaucoup plus nombreuses. Le caractère sexuel de ses crimes et le fait qu'il s'attaque non seulement à des jeunes filles mais aussi à des femmes et des hommes n'a pas été repris par Fritz Lang dans M le Maudit, car il voulut mettre l’accent sur la lutte entre le Mal et le Bien, et les drames du destin.

El Vampiro negro est un remake argentin datant de 1953 et réalisé par Roman Vinoly Barreto. Nathan Pinzon tient le rôle du meurtrier.

Robert Hossein a signé un film inspiré du même fait divers que M le maudit : Le Vampire de Dusseldorf en 1965. Le réalisateur y tient le rôle du meurtrier.


Joseph Losey a fait un remake de ce film en reprenant le même titre M le Maudit en 1951. Le rôle original de Peter Lorre est tenu par David Wayne. L'action est transposé à Los Angeles. A noter : c'est le même producteur Nebenzal Seymour qui a financé les deux films.

Le thème musical du meurtrier
Le personnage du meurtrier siffle toujours le même thème quand il va tuer une fillette : c'est un des airs de la grande suite pour orchestre Peer Gynt de Grieg. Cette habitude va le trahir et le faire identifier par un aveugle.

Censuré puis interdit par les Nazis
Ce film qui date de 1932 a été d'abord censuré avec des scènes coupées puis interdit par Goebbels, une fois Hilter au pouvoir. Le cinéaste raconte dans le livre d'Eric Leguèbe Un Siècle de cinéma américain que Goebbels avait utilisé des séquences de M le Maudit dans un documentaire édifiant sur l'art dégénéré.

Black.Acid.VaselinE a écrit:Prisonnier de la flèche et de la spirale, il ne peut échapper à son destin. La flèche n'est-ce pas le couteau qui tue irrémédiablement, mécaniquement ? La spirale, aspire et nul ne peut s'en sortir.
[..]
La spirale peut également signifier le sexe féminin et la flèche le sexe masculin ces symboles associés renvoient à la fois à l'acte sexuel et au geste criminel.

J'aime bien ce genre d'analyses du film. On ne sait jamais vraiment quelle est la part de volonté du réalisateur et quelle est la part mis par celui (ou celle dans ce cas) qui analyse.
Tiens un de ces jours faudrait que j'analyse American Pie ou Wayne's World de cette façon, je suis sûr qu'on pourrait se marrer

Par contre, pour moi, M le Maudit n'est pas un chef d'oeuvre, juste un très très très bon film.

mais c'est un film etonament moderne pour l'epoque, certains films d'aujourd'hui ne sont pas aussi bien filmés que M le maudit.

Belle analyse

Peter Lorre a eut un second souffle dans le cinéma fantastique des années 60, notamment chez Roger Corman. Ce n'est sans doute pas aussi prestigieux qu'un Huston, mais ce n'est pas à oublier.


Le plus surprenant je trouve dans M le Maudit, c'est de voir une caméra qui "bouge" dans un film de cette époque. C'est vraiment du cinéma. Par comparaison, les vieux films d'Universal de la même année sont tout figés. Ce sont surtout les acteurs qui bougent.

Lestat a écrit:......Le plus surprenant je trouve dans M le Maudit, c'est de voir une caméra qui "bouge" dans un film de cette époque. C'est vraiment du cinéma. Par comparaison, les vieux films d'Universal de la même année sont tout figés. Ce sont surtout les acteurs qui bougent.

C'est exact ça.

si vous voulez voir un chef d'oeuvre faut regarder "soy cuba" de Mikheil Kalatozishvili, je crois que j'ai déjà du en parler dans un topic mais je le repete ceci est un chef d'oeuvre tourné par un russe en 1964 sur Cuba et là vous allez pouvoir admirer du travelling, des plans séquences de 20 minutes sans coupures, des trucs qu'on comprend toujours pas comment il a fait puis on peut mettre pause n'importe où chaque image est magnifique rien à jeter, c'est un chef d'oeuvre puis de toute façon les russes ils sont vachement balèzes en cinéma, y'a qu'a voir l'oeuvre d'Andreï tarkowski aussi et surtout "stalker"....

En ce moment sur M6 Le choix d’une mère. Ou l’histoire bouleversante d’un couple américain modèle des années 60, ils ont 4 enfants aux cheveux blonds, ils ont de belles dents blanches et en plus la femme, Terry, est enceinte. Mais leur petit bonheur formaté, aussi lisse que le formica d’une maison de poupée s’effondre quand Terry apprend que son futur enfant sera un handicapé. Leur médecin leur propose le pire du pire, accrochez-vous, un acte diabolique et inhumain, oui mes frères il leur propose D’AVORTER.

Mais bien sûr au moment où j’écris ces lignes, il est à penser que Terry sous la grâce de son devoir de femelle fécondatrice et de son destin de mère, écartera le démon et refusera cette ignominie. Elle élevera son fils comme un vrai petit américain et s’il est trop con, en l’enverra chez les marines, en deuxième ligne… la chair à canon de la première ligne étant reservé aux noirs et aux chicanos.

Bref ne manquez pas ce GRAND feuilleton de combat d’avant garde au titre si boursouflé : Le choix d’une mère.

Elle élevera son fils comme un vrai petit américain et s’il est trop con, on l’enverra chez les marines, en deuxième ligne… la chair à canon de la première ligne étant reservé aux noirs et aux chicanos.

Elle ne me manque decidement pas cette chaine!

moi non plus. en plus je deteste ces trucs pleurnichant sur le handicap des enfants...mon frère est handicapé, et croyez moi, ca n'a rien de pleurnichant!

Mais je vous interdit de vous moquer de ce film si pur, si juste, qui rend hommage au courage d’une mère qui sait voir au delà du simple handicap de sa progéniture. Quoi de plus sacré au monde que l’amour qui lie un mère à son enfant. Bref ce sont les téléfilms d’M6, ça donne envie de se tremper le sexe dans le bénitier d’une chapelle.

Lol, si un jour tu le fait, je t'en supplie, filme pour nous!!!

ça donne envie de se tremper le sexe dans le bénitier d’une chapelle.

RE-

Cet après-midi sur France 5, un documentaire passionnant sur les poux. A tous les dépressifs chroniques sans amis piqués de curiosité.

merde.... j'ai loupé !

PsychOse a écrit:merde.... j'ai loupé !

Mais ne loupe pas le spécial Eurockéennes sur Europe2TV ce soir!

Merde.... je vais louper. J'ai pas cette chaîne !

Ne manque pas Louis La Brocante Dimanche et Plus Belle la vie tous les soirs, mais bien entendu, tout le monde possède France3.
Tout laisse à penser que la merde représente ce qu'il y a de plus démocratique!

Evidemment tout le monde chie, donc la merde est, par essence, démocratique et universelle.

Comme ça parle porno en ce moment dans le topic « rien à dire », il me semble complètement inutile de signaler que ce soir à une heure du matin sur M6 est diffusé Queer as Folk version GB, série encensée par les critiques pour des raisons qu’on n’ignore pas. Le scénario ne brise pas le diamant, les personnages sont de vraies têtes à claques, superficiels et antipathiques et les acteurs, n’excellent que dans des scènes réclamant de hautes prédispositions shakespeariennes. En fait c’est là qu’ils sont le plus convaincus (qu’ont vingt culs) et convaincants (qu’on va quand ?). Avec ce jeux de mots pathétique je mériterais une amende ainsi qu’un assignation en justice mais bon….


http://lists.squidge.org/wws/d_read/qaf-cqu/Season%203%20Promos/icecream.gif
Finalement, j’achèterai beaucoup plus de produits laitiers si leurs pubs était comme ça. Hum alors voilà une série diffusée à une heure du matin, parce qu’il faut le dire, 95% de la population s’en fout ro-ya-le-ment.



Edit de André 16 h 10: C'est moi qui vient de passer ton lien de img à url, ton image bouge un peu trop pour moi. Je te laisse seul avec ta conscience pour savoir si tu la maintient.

Ah on me fait signe, et on me dit dans l'oreillette qu'on ne peut cautionner les images postées ci-dessus enfreignant le respect et le bon goût, même pour un combat contre le politiquement correct qui se veut intelligent et constructif.

Oui on me dit qu'il faut absolument supprimer cette image et la remplacer par autre chose... Peut-être ceci avec le commentaire pas du tout licencieux.


Il faut toujours savoir mettre les doigts dans les bons endroits.

Voilà euh, quelqu'un sait ce qu'il est advenu de Günter Grass, le Sartre allemand, après s'être fait baillonner par la Merkel lundi dernier?

JoelRobuchon a écrit:

http://lists.squidge.org/wws/d_read/qaf-cqu/Season%203%20Promos/icecream.gif

Edit de André 16 h 10: C'est moi qui vient de passer ton lien de img à url, ton image bouge un peu trop pour moi. Je te laisse seul avec ta conscience pour savoir si tu la maintient.

Je m'en doutais, non non ne t'inquiètes pas André, j'ai la conscience parfaitement tranquille. Je dirais même qu'une fois l'acte accompli, j'ai ressenti comme une sorte de quiétude intérieure, loin très loin devant la culpabilité d'un voleur face à ses méfaits.

Enfin, moi c'est surtout au désapointement de ninjardin et de nazgul (et de tous les autres males du forum) qui attendent avec impatience moult photos de donzelles, et qui voient décus jouvencaux s'ébattrent devant web-cam.

Voyons, aux dernières nouvelles Naz est approximativement maqué et devrait dans les années qui suivent lever le glaive de la paternité. El Nin a tellement de prétendantes que le Prince charmant dans Cendrillon qui faisait défiller toutes les jeunes femmes du Royaume pour trouver chaussure à son pied est une allégorie du célibat. RP a jeté l'ancre dans les eaux du concubinage. John Bill est bien parti pour sortir la carabine à David Caradine pour aller chasser le lapinou. PsychOse est tombé amoureux d'une plante verte aux longs bouts pointus et effilés. Quant à Wolfen, je ne connais sa vie privée.

Mettre une photo de jouvencelle aurait été insultant sinon signe de grave outrage.

Quant aux administrateurs, étant des Dieux, ils sont acoquinés avec des déesses, pas avec des humaines femmes.