Impressionnisme [Images]

Grrr a écrit:la brasserie de Nazguuul et son petit magasin de postiches...

Je proteste!!!!!!

Même si j'ai quelques cheveux qui vont à vau-l'eau, je n'ai pas besoin de postiche!! C'est sournois, cette insinuation! Pour la peine, je te condamme en ma vertu de Modérateur du GE à poster 120 messages par jour et à oublier ton boulot, fût-il intéressant.



(et pis c'est pas un postiche, c'est de beaux andouillers)

Alors moi je me suis toujours imaginé une petite maison à la montagne, sur une île au milieu d'un ruisseau.
Personne à 10 km alentours, juste moi tout seul (et pis ma cops aussi faut pas déconner).
Nous aurions un beau gros chien, un montagne des Pyrénées (n'est-il pas beau sur cette photo??). Et une super belle vue sur la vallée avec un beau soleil dans le ciel.

Belle réception de Grrr qui passe la balle à Naz' qui, après quelques mètres la passe à..................

J'aimerais moi un manoir en Bretagne sur le bord d'une falaise, genre Manderley, comme dans le film "Rebecca" d'Hichtcock , avec des domestiques pour faire les tâches diverses et variées qui leur incombent
Un certain nombre, des cuisiniers dans une immense cuisine dallée, des valets de pied et majordomes -recrutés dans la Belle Albion- qui vous remettent le journal le matin dans le petit salon aux lambris et tentures pourpres et jaune, l'air déférent ; un gardien du domaine habitant dans un pavillon de chasse attenant, brave bougre énergique qui fume la pipe avec son brave toutou épagneul & marié à une femme gironde (non insensible à mes charmes) qui cuisine admirablement les rognons de veau ou le saumon en escalope
Un jardinier bien sûr, avec ses commis qui s'occuperaient de l'immense jardin à la française devant la bâtisse , puisque l'arrière donnerait sur l'océan surplombé par un immense balcon à la balustrade en fer forgé dans de l'acier de tolède, en excroissance dans la muraille plusieurs fois centenaire de ladite bâtisse
Un cellier ôssi, tapissé de sable fin en souterrain avec, sur des étagères en bois de hêtre, une centaine de millésimes Blancs-Rouges & Rosés (surtout de Loire pour les blancs & les rosés)

Cirse a écrit:Bien, eh ben puisqu'il fô choisir un vainqueur ou une vainqueuse , je nomme Froo à la première marche , suivie de près par Hidden

A toi de nous faire travailler les méninges Froo

oh ! j'ai gagné !! wow... j'ai pas l'habitude...

bon... désolée si j'ai un peu bloqué le jeu, j'étais partie en vacances...
erm... bon... j'vais essayer de trouver quelque chose d'ici ce soir
(je dois chercher quel genre d'image ? c'était quoi ton idée à la base Cirse ? un paysage urbain ? n'importe quel paysage ? n'importe quelle photo ?
parce que pour le moment je sèche un peu...)

ça y est, en fouillant un peu dans le disque dur, j'ai trouvé ceci :



(en cliquant dessus, vous l'aurez en un peu plus grand)

maintenant, Il s'agit pour vous de décrire ce que vous inspire cette photo . .

à vous !

L'attaque final du Seigneur des anneaux 2, contre Sar(c)ouman, avec les arbres-hommes Ents et les hobbits?
D'ailleurs on remarque qu'un hobbit à fait "chabit" et est monté sur Sylverbarde en arrière plan.

erf.

(bon, je précise, c'était à un concert, pendant un festival, cet été.)

Cette photo m'a tout de suite fait penser à un concert

Déjà on sent que ça se passe dans le sud. On voit des oliviers derrière.

C'est tout. Cette photo ne m'inspire pas.

Pas mieux

Hum... si, le bonhomme dans l'arbre, à mon avis, a l'intention de se prendre un bain de foule... sans que personne ne lui ait rien demandé. Va y avoir de la casse dans pas longtemps quoi.

.......... L'homme dans l'arbre, vient de montrer aux gens quelque chose, ou quelqu'un - objet d'un probable courroux ou d'une quelconque admiration -
Maintenant il descend de l'arbre pour rejoindre les autres qui ont le regard focalisé sur une chose , un homme ou une femme qu'il a montré aux autres (bis repetita).

On peut imaginer : un concert (puisque c'en est un :mrgreen: )

Mais ôssi la fuite de l'individu poursuivi par une foule dense, à la fois hilare et choquée par les actes de l'individu poursuivi . Le soleil est très haut & chaud dans le ciel et nombre des acteurs de la scène lèvent les bras pour se protéger le visage

Et moi , le

Lol... c'est vrai, je n'avais pas assez réfléchi... c'est pas hyper-beaucoup inspirant comme image...
(les 3/4 de mon organisme étaient occupés à calmer la douleur et réparer une entorse à la cheville... je manquais de mémoire vive pour pouvoir exploiter ma fibre poétique... sorry.)

que faire ?
je trouve autre chose ? ou je déclare un gagnant ?

frooschy a écrit:que faire ?
je trouve autre chose ? ou je déclare un gagnant ?

Bah tu es sur le GE donc tu fais ce que tu veux

Euuu.... sans me vanter je ferais un bon gagnant , à moins que quelqu'un d'autre ici bas s'exprime à son tour sur la dernière photo de Froo

ça me fait penser à un combat de catch du fiat que le mec grimpe dans l'arbre comme s'il montait sur la troisiseme corde pour nous faire un freestyle 360° à la rob van dame sur le petit vieux juste en dessous...

ça me fait penser aussi au combat table ladder and chairs (table echelle et chaises) où l'on peut tout utiliser pour mettre sur le groin de l'adversaire...

cette image est d'une violence folle

(ooops.... désolée.... j'y repensais quelque fois, mais je n'avais jamais vraiment pris le temps de répondre ici....
j'ai dû oublier, et aux moments où j'y pensais, je n'avais pas d'ordi à proximité.... )

Bon Ok, je reprends la main

Merci de décrire en quelques phrases ce que ceci vous inspire

La première impression pour moi est le froid, le froid de l'acier, si rafraîchissant en ce jour très chaud. J'imagine poser ma main, mon front sur cet métal brillant et rappeler un souvenir du froid hivernal, juste un aperçu.
Ensuite ce qui vient c'est le bruit. Ici on sent l'environnement industriel. Et on imagine les tours, les fraiseuses tourner dans un coin. L'ouvrier est là avec son casque anti-bruit. Contrairement à ce que l'on croit, cet environnement n'est pas sale. Car ici la qualité voulue du produit final implique la création de la perfection (plus ou moins epsilon). L'ouvrier est finalement assez isolé de ce pénible bruit de fond. Il est concentré sur sa tâche et va tâcher justement de sortir un beau produit de sa machine.
Pour finir ce sont des souvenirs. Des souvenirs de l'école, de l'IUT Mesures Physique, où on apprenait à nous servir de machines telles que celles-ci et où on nous sensibilisait à la Qualité. Celle qui fait qu'une entreprise deviendra plus intéressante pour un client. Celle qui demande de mesurer une fois par jour, une fois par semaine, une fois par mois, le diamètre, la longueur ou encore la dureté du produit fini afin que celui-ci soit conforme en tous points avec le cahier des charges initial.

Je n'ai qu'une chose à dire : BRAVO

Ah oui, pour la première photo du topic, je choisis andré grand vainqueur ! A toi la main mon bô (ex-aequo avec Froo & Hidden)

On va l'attendre...

Je le crains

Hé non, tel Buzz l'éclair je surgit prestement du coté obscure de la toile pour vous proposer ce preux chevalier sur son fièr destrier s'en allant combattre ces moulins des temps modernes que sont Sacem et auteurs; compositeurs :



Mais peut-être que pour vous cette image propose autres pensées.



me semble que j'ai tout mélangé sur ce coup là, mais c'est pas grave on va voir ce que Brancaleone peut sortir d'une telle image.

Eh bien je vois quelques empereurs traverser une banquise de cristal, sans doute ces bougres sont-ils à la recherche d'un endroit plus accueillant?

Le vent souffle doucement sur les collines au sommet desquelles se dressent quelques moulins lançant majestueusement leurs ailes diaphanes dans cette douce brise. Flap! Flap! Le vent fouette les ailes qui le lui rendent bien.
Au loin ce sont des sabots de chevaux qui retentissent. Cataclop! Cataclop! Un bref hennissement, l'odeur sourde de l'animal puissant qui vient de piquer un sprint! C'est un hildago magnifique qui saute au bas de son cheval dans un bruit scintillant d'éperons. Une légère couche de poussière se soulève avant de retomber mollement sur les bottes de l'hidalgo.
Aux alentours, la nature se tait. Il est midi, la chaleur écrase tout. Les mots n'arrivent plus à décoller dans l'air pesant comme la chappe de plomb recouvrant le réacteur de Chernobyl. Même le souffle du vent doit lutter contre la chaude inertie du milieu de la journée.
Le bel espagnol s'avance en direction du moulin. Si le cliquettement des éperons était une lumière, on aurait parlé de clignotement. Une bienfaisante ombre règne à l'intérieur du moulin. Les yeux mettent du temps à s'habituer à la fraîche pénombre.
Le moulin moud encore et encore les grains de blés. La farine recouvre tout, adoucissant le métal saillant et donnant une atmoshpère ouatée à l'ensemble. Une mouche courageuse volette ici et là. Son bourdonnement est comme une douce musique aux oreilles. On entend vaguement dans un recoin le ronflement du meunier, épuisé par une demi-journée de travail intensif.
Heureusement le moulin tourne encore et toujours. Les moulins tournent toujours dès que l'air daigne souffler.

Je ressens tout d'abord un uninénarrable sentiment de solitude sublimé par ces plaines désertiques, ces montagnes épurées au loin... Mais il y a comme l'empreinte d'une menace qui viendrait de ces félins recroquevillés par un vent glacial. On dirait des gargouilles, sentinelles éternelles du temps, qui guettent l'heure des pauvres mortels que nous sommes...