Le cercle des poètes du Grand Escargot
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Daggy
vivant
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Le cercle des poètes du Grand Escargot
Un plastique chaud dans le creux d'un tube,
Un son lancinant, une litanie ; insalubre,
Promesse à venir d'un passé rectifié,
Abandonné, pleuré, desséché :
Des images sans texture ni saveur,
Pour un enfant qui a lâché trop de pleurs,
Laissé avec pour seul compagnon lui-même,
Et ses propres larmes amères.
Le chanteur avec sa guitare, au fond du garage,
Fredonne un tube sans âge,
Un tube en forme de plastique chaud
Et, en un son lancinant, une litanie,
Exprime en musique l'histoire de nos vies.
Un son lancinant, une litanie ; insalubre,
Promesse à venir d'un passé rectifié,
Abandonné, pleuré, desséché :
Des images sans texture ni saveur,
Pour un enfant qui a lâché trop de pleurs,
Laissé avec pour seul compagnon lui-même,
Et ses propres larmes amères.
Le chanteur avec sa guitare, au fond du garage,
Fredonne un tube sans âge,
Un tube en forme de plastique chaud
Et, en un son lancinant, une litanie,
Exprime en musique l'histoire de nos vies.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
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Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
ça noircit le blanc de l'œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
Chanson des escargots qui vont à l'enterrement
Jacques Prévert (1957)
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
ça noircit le blanc de l'œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
Chanson des escargots qui vont à l'enterrement
Jacques Prévert (1957)
Daggy- Séide du Grand Escargot
- Nombre de messages : 1727
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
Il se réveille au travail,
Dans la peau d'un homme de paille,
Au milieu des boulets de canon,
Qui dansent,
Qui dansent.
Suis-je un épouvantail ?
Se demande-t-il alors,
Mais les boulets ne peuvent répondre,
Et continuent leur ronde.
Désemparé il s'en remet au temps,
N'étant même pas consistant,
Se sentant léger comme une plume,
Comme un gorille dans la brume.
Dans la peau d'un homme de paille,
Au milieu des boulets de canon,
Qui dansent,
Qui dansent.
Suis-je un épouvantail ?
Se demande-t-il alors,
Mais les boulets ne peuvent répondre,
Et continuent leur ronde.
Désemparé il s'en remet au temps,
N'étant même pas consistant,
Se sentant léger comme une plume,
Comme un gorille dans la brume.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
- Nombre de messages : 216
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
La flute de pan,
A enfanté le temps,
Loin, là-bas
Dans la nuit des ans.
Fruit de l'union,
De la flûte et de l'espace,
Le temps n'en fait qu'à sa tête,
Et peu à peu s'efface.
L'espace est indifférent de ce sort,
Il a déjà à faire, très fort,
Mais la flûte est touchée durement,
Et elle se défend :
En une douce mélodie effleurée,
Rêvée,
Admirée,
Vénérée,
Belle et triste,
Grandiose et tragique,
Sortant de partout pour embaumer
Un nouveau monde tout entier,
D'une neuve et intemporelle densité,
Une réalité hors des règles
Qu'elle avait pourtant enfanté.
A enfanté le temps,
Loin, là-bas
Dans la nuit des ans.
Fruit de l'union,
De la flûte et de l'espace,
Le temps n'en fait qu'à sa tête,
Et peu à peu s'efface.
L'espace est indifférent de ce sort,
Il a déjà à faire, très fort,
Mais la flûte est touchée durement,
Et elle se défend :
En une douce mélodie effleurée,
Rêvée,
Admirée,
Vénérée,
Belle et triste,
Grandiose et tragique,
Sortant de partout pour embaumer
Un nouveau monde tout entier,
D'une neuve et intemporelle densité,
Une réalité hors des règles
Qu'elle avait pourtant enfanté.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
- Nombre de messages : 216
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
La loutre est tombée dans le lac gelé,
Après la surprise, elle s'est mise à nager,
Réalisant qu'elle n'avait pas froid,
Et qu'elle rigolait bien dans cette autre loi :
Se promener en 3 dimensions,
Dire bonjour aux phoques mignons,
Oublier le dur poids de la neige,
Et vivre dans un liquide éternel.
Après la surprise, elle s'est mise à nager,
Réalisant qu'elle n'avait pas froid,
Et qu'elle rigolait bien dans cette autre loi :
Se promener en 3 dimensions,
Dire bonjour aux phoques mignons,
Oublier le dur poids de la neige,
Et vivre dans un liquide éternel.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
- Nombre de messages : 216
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
Au mur sont accrochés,
Des avis de recherche,
Des portraits numérotés,
Anonymes,
Le visage figé des amoureux
Qui cherchent un avenir à deux.
Le commissaire de l'amour,
Lance ses troupes à l'assaut
Des troupes qui, de leurs flingues,
Touchent les sains d'esprit comme les dingues.
Sous les balles des revolvers
Des couples se forment,
Dans le sang, dans tous les sens,
Pour le pire comme le meilleur.
Au mur les avis tombent, mission
Accomplie les troupes n'ont plus de munitions,
Tout le monde peut aller se coucher,
Le commissaire a bien travaillé.
Des avis de recherche,
Des portraits numérotés,
Anonymes,
Le visage figé des amoureux
Qui cherchent un avenir à deux.
Le commissaire de l'amour,
Lance ses troupes à l'assaut
Des troupes qui, de leurs flingues,
Touchent les sains d'esprit comme les dingues.
Sous les balles des revolvers
Des couples se forment,
Dans le sang, dans tous les sens,
Pour le pire comme le meilleur.
Au mur les avis tombent, mission
Accomplie les troupes n'ont plus de munitions,
Tout le monde peut aller se coucher,
Le commissaire a bien travaillé.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
- Nombre de messages : 216
Date d'inscription : 12/12/2004
L' ESCARGOT
Je t'estime et je t'aime, O GrandEscargot ! (*)
Pour ta sage lenteur et ce goût du foyer
Qui te fait transporter ta maison sans ployer,
Vagabond méthodique et cornu sans vergogne
Mais je bénis surtout Marton dont la besogne
Autour de ton corps gris consiste à marier
Si bien le beurre et l'ail en un fumet princier, :faim:
Que la truffe en pâlit au fond de la Dordogne !
Viens, je veux te saisir brûlant entre mes doigts,
Avec les précieux égards que je te dois.
Mon appétit robuste au voyage t'invite.
Pour mieux fuir le regret du vignoble doré,
Tu glisse vers ma panse, ô doux invertébré,
Et crois que jamais tu n'as marché si vite !
(*lui a écrit : Je t'estime et je t'aime, escargot de Bourgogne)
Poème de Charles MONSELET (Nantes 1825 - Paris 1888)
Pour ta sage lenteur et ce goût du foyer
Qui te fait transporter ta maison sans ployer,
Vagabond méthodique et cornu sans vergogne
Mais je bénis surtout Marton dont la besogne
Autour de ton corps gris consiste à marier
Si bien le beurre et l'ail en un fumet princier, :faim:
Que la truffe en pâlit au fond de la Dordogne !
Viens, je veux te saisir brûlant entre mes doigts,
Avec les précieux égards que je te dois.
Mon appétit robuste au voyage t'invite.
Pour mieux fuir le regret du vignoble doré,
Tu glisse vers ma panse, ô doux invertébré,
Et crois que jamais tu n'as marché si vite !
(*lui a écrit : Je t'estime et je t'aime, escargot de Bourgogne)
Poème de Charles MONSELET (Nantes 1825 - Paris 1888)
Dernière édition par le Mar 8 Fév 2005 - 15:38, édité 1 fois
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
la fin est très...... suggestive , j'aime bien
Grrr- Nalrem du dimanche
- Nombre de messages : 1245
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
- Comment avez-vous trouvé ce plat ? demande le serveur sans tête.
- Délicieux, merci, rétorque la dame de bois. Il me semble que tout était parfait.
- J'en suis tès heureux, Dame.
- Quel est le secret de cette sauce rouge ? Interroge-t-elle
- Si je vous le disais, ça n'en serais plus un, se défend le serveur.
- Et si vous ne me le dites pas, je vous ferai couper la tête.
- Si je puis me permettre, madame, vous me l'avez déjà faite couper hier !
- Ah oui. Merci quand même.
- Délicieux, merci, rétorque la dame de bois. Il me semble que tout était parfait.
- J'en suis tès heureux, Dame.
- Quel est le secret de cette sauce rouge ? Interroge-t-elle
- Si je vous le disais, ça n'en serais plus un, se défend le serveur.
- Et si vous ne me le dites pas, je vous ferai couper la tête.
- Si je puis me permettre, madame, vous me l'avez déjà faite couper hier !
- Ah oui. Merci quand même.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
- Nombre de messages : 216
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
allez voici mes derniers poemes et mes derniers ecrits avant mon integration.
En même temps que le soleil,
La ville lentement s'eveille
Les brasseries de travailleurs se remplissent
Tandis qu'au contraire les yeux se déplissent
Mort sans bruit des reverberes
Phare dans les nuits d'hiver
Pour l'âme en peine qui erre
Seule et titubant, qui glisse
Et qui finalement trouve le sommeil
Dans un bar le nez dans son café
Qui pour une fois n'est pas mauvais.
Assis au fond d'un bar dès le reveil
les questions et le doute viennent
me tenir compagnie comme un ecueil
De tout ce qui fait ma peine
Amour trahi, rêve brisé, destin violé
Bonheur total, epanouissement integral
Qui suis-je vraiment en realité
Suis-je vraiment banal
Nul ne le sait surtout pas moi
Jeté dans une vie que je subis
Acteur moteur qui reste au pas
Au gré des courants de ma vie
Je rêve de grandeur, de voyage
Et pourtant toujours je reste sage
Assis à rêver sur mon nuage
En même temps que le soleil,
La ville lentement s'eveille
Les brasseries de travailleurs se remplissent
Tandis qu'au contraire les yeux se déplissent
Mort sans bruit des reverberes
Phare dans les nuits d'hiver
Pour l'âme en peine qui erre
Seule et titubant, qui glisse
Et qui finalement trouve le sommeil
Dans un bar le nez dans son café
Qui pour une fois n'est pas mauvais.
Assis au fond d'un bar dès le reveil
les questions et le doute viennent
me tenir compagnie comme un ecueil
De tout ce qui fait ma peine
Amour trahi, rêve brisé, destin violé
Bonheur total, epanouissement integral
Qui suis-je vraiment en realité
Suis-je vraiment banal
Nul ne le sait surtout pas moi
Jeté dans une vie que je subis
Acteur moteur qui reste au pas
Au gré des courants de ma vie
Je rêve de grandeur, de voyage
Et pourtant toujours je reste sage
Assis à rêver sur mon nuage
ninjardin- J'ai trouvé un avatar d'occaz
- Nombre de messages : 6458
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
BRAVO El Nin' pour ce merveilleux poème
Nous t'attendrons avec une impatience non dissimulée
Nous t'attendrons avec une impatience non dissimulée
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
merci cirse ça me fait plaisir
ninjardin- J'ai trouvé un avatar d'occaz
- Nombre de messages : 6458
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
Raison et imaginaire
se complètent,
Voici une nouvelle ère.
se complètent,
Voici une nouvelle ère.
vivant- Jean-Michel Jarre du clavier
- Nombre de messages : 216
Date d'inscription : 12/12/2004
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
LE CŒUR
Je suis l’écho perdu dans un désert sans fin,
Intarissable source absorbée par les remous
De son sablier d’or ;
Rythmes rebelles d’une danse en éclats :
L’Eternel voyageur l’enlace,
l’embrasse et lui prête sa voix plaintive :
« O vent, en t’étreignant je n’étreins que le vide,
Nos corps suivent un même chemin et regardent en avant,
Mais mes yeux de mille ans se retournent sans cesse ; alors tu es loin,
je sens encore ton souffle
M’effleurer et ta voix m’attirer,
mais mon domaine s’arrête sur l’ombre que tu emportes. »
Il forme les dunes où je rencontrai l’écho premier,
Double étrange où ma forme prend vie.
Gifle du vent nouveau, et me voici mort-né
Adieu, berceuse des premiers temps !
Ma voie est dans l’éveil,
Point de repos dans ma course, point de rêves au repos,
Je tomberai quand le vent
Fera l’impossible retour
Faisant choir les maux pesants
De son regard de sang
Sur mes derniers atours.
Daphné TURPIN :smurfin:
Je suis l’écho perdu dans un désert sans fin,
Intarissable source absorbée par les remous
De son sablier d’or ;
Rythmes rebelles d’une danse en éclats :
L’Eternel voyageur l’enlace,
l’embrasse et lui prête sa voix plaintive :
« O vent, en t’étreignant je n’étreins que le vide,
Nos corps suivent un même chemin et regardent en avant,
Mais mes yeux de mille ans se retournent sans cesse ; alors tu es loin,
je sens encore ton souffle
M’effleurer et ta voix m’attirer,
mais mon domaine s’arrête sur l’ombre que tu emportes. »
Il forme les dunes où je rencontrai l’écho premier,
Double étrange où ma forme prend vie.
Gifle du vent nouveau, et me voici mort-né
Adieu, berceuse des premiers temps !
Ma voie est dans l’éveil,
Point de repos dans ma course, point de rêves au repos,
Je tomberai quand le vent
Fera l’impossible retour
Faisant choir les maux pesants
De son regard de sang
Sur mes derniers atours.
Daphné TURPIN :smurfin:
Re: Le cercle des poètes du Grand Escargot
Et finalement de l'intérieur de l'Egypte
Vint l'étrange Être Noir; devant lui se courbaient les fellahs.
Silencieux et maigre, énigmatiquement fier,
Et enveloppé d'étoffes rouges comme les flammes du couchant.
Les foules se pressaient alentour, fanatisées et soumises,
Mais en partant ils ne pouvaient répéter ce qu'ils avaient entendu.
Pourtant parmi les nations se répandait la nouvelle terrifiante
Que des bêtes fauves le suivaient et lui léchaient les mains.
Bientôt au fond de la mer commença une naissance pernicieuse,
Des pays oubliés aux flèches d'or recouvertes d'algues;
Le sol fut crevassé et des aurores démentielles s'abattirent
En tournoyant sur les citadelles tremblantes des hommes.
Alors, écrasant ce qu'il avait eu l'occasion de modeler,
Le Chaos Idiot balaya la poussière de la Terre.
Nyarlathotep par Howard Philips Lovecraft
Vint l'étrange Être Noir; devant lui se courbaient les fellahs.
Silencieux et maigre, énigmatiquement fier,
Et enveloppé d'étoffes rouges comme les flammes du couchant.
Les foules se pressaient alentour, fanatisées et soumises,
Mais en partant ils ne pouvaient répéter ce qu'ils avaient entendu.
Pourtant parmi les nations se répandait la nouvelle terrifiante
Que des bêtes fauves le suivaient et lui léchaient les mains.
Bientôt au fond de la mer commença une naissance pernicieuse,
Des pays oubliés aux flèches d'or recouvertes d'algues;
Le sol fut crevassé et des aurores démentielles s'abattirent
En tournoyant sur les citadelles tremblantes des hommes.
Alors, écrasant ce qu'il avait eu l'occasion de modeler,
Le Chaos Idiot balaya la poussière de la Terre.
Nyarlathotep par Howard Philips Lovecraft
nazgul666- Gentleman pervers
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Age : 45
Date d'inscription : 13/12/2004
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