Killer Crododile 1&2

Bonjour les ami(s)s Ce n'est un secret pour personne,les Italiens ont toujours été prompts à copier leurs petits camarades. Ainsi, lorsque Spielberg sort son petit truc, là, les Dents de la Mer, la face cachée des Alpes s'est donnée soudain des airs de stations balnéaires hantées de squales en pagaille, dont on citera pour l'exemple La Mort au Large, plagiat hilarant que l'amateur éclairé ne trouvera cependant pas dénué d'une certaine subtilité, via quelques clibs d'oeil sincères au roman originel de Peter Benchley. Croquer des baigneuses étant agréable mais épuisant, les requins ont peu à peu pris des vacances, laissant la place à d'autres créatures marines (tel le sobrement intitulé Tentacules, où Henry Fonda paye ses impôts). Ce qui nous amène à ces deux sauriens vauriens, les Killer Crocodile !



Réalisé par Fabrizio de Angelis Larry Ludman, a qui l'on doit notamment un savoureux sous-Rambo intitulé Tonnerre, Killer Crocodile est, pour ainsi dire, une décalque des Dents de la Mer, à la différence qu'il n'y pas de squale, Pascal, mais...mais... ? Bravo, un croco ! Résumer l'histoire n'a donc que peut d'intérêt, apprenez seulement qu'une bande d'écolos à la petite semaine parcours un coin de jungle à la recherche de futs radioactifs et tomberont nez à nez avec un croco géant bien furax et un méchant qui n'en a rien à faire.



Un peu mou et avare en attaque, Killer Crocodile se rattrape à la sauce ketchup, Gianetto de Rossi, qui fut (radioactif) entre autre binome de maître Fulci, étant en charge de la créature -un tas de bois plus ou moins convainquant- et des dégats infligés par celle-ci.





Du reste, si vous aimez les sosies foireux de Lee Van Cleef



Les gens qui jouent mal la mort



Et les lancers de chapeau au ralenti



, Killer Crocodile devrait faire votre bonheur


Et on enchaine sans attendre avec Killer Crocodile 2, réalisé par Giannetto de Rossi en personne !

Encore une fois nous évoluons dans le grand art, puisque d'un générique à l'autre, KC 2 est un plagiat de l'épisode précédent. Cependant, De Rossi, par ailleurs plus à l'aise avec le latex qu'avec une caméra, réussi là où De Angelis échouait, c'est à dire à livrer une pure bisserie qui, bien que paradoxalement moins gore, va au charbon avec bonne humeur. Ainsi,l'héroine est une vraie garce comme on en trouve qu'à Cinecitta



Il y a des (flying) nonnes et des enfants qui meurent dans d'atroces souffrances




HAHA BIEN FAIT !!

Un type qui chasse le moustique au fusil à pompe



Et un méchant qui complote dans sa piscine



Ah et comme de Rossi est un mec sympa,il a même pensé à Nazgul





Autant d'indéniables gages de qualité qui surrélèvent cette sequelle farcelue au dessus de son finalement bien académique modèle.

Une fort sympathique chronique qui a réussi à me faire pouffer de rire derrière mon écran. Mention spéciale au numéro 2 qui m'a l'air autrement plus bigarré avec ce méchant maquereau dans la piscine qui se prend pour Puff Daddy dans un clip de RNB et des plans nichons qui devraient être montrés dans toutes les écoles de ciné.^^

Rien ne vaut le cinéma français des années 80 pour des plans nichons inutiles toutes les cinq minutes!

Prenez un Max Pécas. Epluchez-le, rajoutez un soupçon d'Edwige Fenech sur la fin, une gousse de Katia Tchenko pour relever un peu le tout. Touillez avec 100 grammes SIM et de Galabru.

Mélangez la mixture dans un moule qui ressemble à St Tropez, avec du soleil, de la plage, un peu de cul gentillet, des bonne-soeurs et des bidasses, un bar PMU pour le côté franchouillard.

Et vous obtiendrez un petit navet estival cru 1983 bon à être rediffusé sur TMC ou NT1 à des heures indues.

Je pense qu'en matière de plans nichons, les italiens n'ont de leçon à recevoir de personne. Ainsi dans l'Avion de l'Apocalyspe, cette scène où un zombie furibard s'apprète à mordre une demoiselle, semble soudain se résigner, avant de lui arracher le corsage dévoilant des petits seins ma foi bien sympathiques et d'y gouter à pleine dent.

Ah non dans un nanar français, il n'y a même pas besoin de l'excuse du déchirage de T-shirt. Les filles se promènent comme ça. Et puis c'est tout.

Comme l'attestent ces images issues d'un vrai nanard Les gauloises blondes, où un troupeau de nymphettes courent inexplicablement dans une prairie, en direction des centurions romains. Une séquence totalement sans lien avec le film, comme ça, pour le plaisir, sans que le scénario ne le justifie vraiment.




Aahaha, Daniel Schneidermann enfoncé!

Apparemment yavait pas de rasoirs a cette epoque.

En même temps ca aurait fait anachronique!

On s'épilait plutôt avec de la boue séchée et des silex. Le résultat était genghiskhanien!

Ah non, je vous en prie, messieurs !!



Ne confondons pas femme à poil(s) et plans nichons !

Black.Acid.VaselinE a écrit:Apparemment yavait pas de rasoirs a cette epoque.

En même temps ca aurait fait anachronique!

Bah si qd même bavounette, elles ont ni poil aux pattes ni sous les aiselles....

Dans ce cas là autna tout faire hein!!

Je remarque en tout cas que contrairement au système pileux féminin, mes crocodiles ne vous intéressent pas !

Lestat a écrit:Ah non, je vous en prie, messieurs !!



Ne confondons pas femme à poil(s) et plans nichons !

Aaah reprenons les bases du Cinéma, please! D'ailleurs les Cahiers du Cinéma ont consacré tout un numéro spécial sur les plans nichons.