Agent Destructeur - Damian Lee (avec Dolph Lundgren)

Ah, Dolph Lundgren...qui a oublié l'apocalyptique final de Rocky IV ? Dolph, c'est ce blond aux muscles hypertrophiés, un temps garde du corps puis amant de Grace Jones, qui fut une des gloires d'un certain cinéma d'action. Aujourd'hui il subsiste dans le direct to video, avec des films de qualités inégales, mais apparament meilleurs que ceux d'un autre dinosaure du genre, Steven Seagal. Troisième dan de karaté, pratiquant le kickboxing et le full contact, haltérophile à ses heures...à ce beau CV s'ajoute un QI de 160 et divers diplomes dont un en ingenierie chimique. A se demander ce qu'il est aller foutre dans le cinéma bas du front qui sera son fond de commerce. Enfin, ceci nous permet de voir des films comme cet Agent Destructeur dont la trame centrale aura sans doute fait sous rire cet ex-génie des sciences.

Prisonniers de terroristes Russes à bord d'un sous-marin, le capitaine Matt Hendricks et le Dr. Linda Christian vont tout tenter pour les empêcher de répandre un virus mortel sur le sol américain.

Tout commence dans un complexe militaire quelconque où Dolph et une poignée de bidasses sont chargés de récupérer un avion furtif. Dolph flingue une tripotée de gusses, s'empare de l'appareil et s'en va; tout va bien. Pour le récompenser de cette glorieuse mission, son chef l'envoie en vacance en Russie servir d'escorte à un sous-marin transportant un virus extrèmement nocif, au taux de mortalité de 100% : l'agent rouge. Après un retard d'avion et un trajet de taxi -conduit par un sosie de Popeck - Dolph arrive sur place et tente de se rabibocher avec son ex, biologiste de la mission. Ce qui nous vaut d'irresistibles scènes où notre ami Dolph, inexpressif comme toujours, cours après une brune aux gros seins, une bague de fiancaille à la main.

L'agent rouge, arme chimique fabriquée par les Américains puis chipée par les Russe est désormais remise aux Yankees par ces mêmes Russes, inquiet quand à la sécurité toute relative entourant cet amas de microbe. Or, un commando Russe décide de profiter du transfert pour s'emparer de l'Agent Rouge, la finalité étant de bombarder New York et Moscou, afin de manifester leurs désaccord quand aux armes de destruction massive. Sitot dit, sitot fait, le sous-marin est investi, l'equipage mort, Dolph est assommée par un Russe plus costaud que les autres et la jolie biologiste capturée. Mais Dolph se réveille, s'énerve et après avoir rossé quelques Russes, récupère sa dulcinée. Celle ci s'inquiète : que faire pour empêcher la catastrophe, demande-t-elle à Dolph. L'intéressé a un plan tout prêt : "nous allons tous les tuer et balancer le virus dans un tube lance torpille". Yeah, ça c'est envoyé, bien joué Dolph ! Et oui, Dolph Lundgren c'est pour ça qu'on l'aime, il sait nous parler, sait ce qu'on attend et surtout, il ne prend pas de pincettes.

La suite du film est une sorte de Piège en Haute Mer mâtiné de Rock, où Dolph flingue et tabasse tranquillement sans qu'un rictus de compassion n'envahisse son visage.

Lestat a écrit:Ce qui nous vaut d'irresistibles scènes où notre ami Dolph, inexpressif comme toujours, cours après une brune aux gros seins, une bague de fiancaille à la main.

Si tu pouvais m'envoyer juste cette scène, je prendrais bien :p

Ah ! Dolph, quel acteur
Je l'avais beaucoup aimé dans Les Maîtres de l'Univers (il y joue Musclor evidemment^^). Dans Rocky IV, il est pas mal. Pareil dans Universal Soldiers. Le film dont parle Lestat, je l'ai pas vu, mais c'est tout à fait le genre d'objet filmique qui convient à une bonne petite soirée décalage et moquerie honteuse

J'adore cher Vampire, tes critiques de film ici même

Elles sont d'une fantaisie et d'un négligé de bon aloi