Stressed Eric alias Eric la panique [Télé/Série animée]
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Stressed Eric alias Eric la panique [Télé/Série animée]
Stressed Eric Alias Eric la panique
Prenez Les Simpsons pour l'humour décalé parfois subversif, versez une bonne dose d' Absolutely Fabulous histoire d'y apporter un peu d'humour anglais qui peut faire péter le scénario à tout moment, une once de South Park pour la méchanceté puis saupoudrez le tout avec une gousse de Happy Tree Friends afin d'enrichir le gloubiboulga avec un peu de gore sanguinolent.
Mélangez le tout et vous obtenez Eric la panique ou Stressed Eric, petit bijou de l'humour vache.
Eric Feeble est un quadragénaire mal dans sa peau : sa situation de divorcé l’oblige à prendre en charge ses deux enfants, Doc le fils autiste aux yeux vides de tout signe d’intelligence ou de vivacité et Claire, une fille adorable mais parfois un peu capricieuse. Et ce n’est pas Maria, la fille au pair, jeune droguée un peu dézinguée qui va encadrer parfaitement cette charmante famille décousue. Au boulot, la vie d’Eric ne se présente guère plus sous son meilleur jour, il travaille dans une boîte ennuyeuse à souhait, tiraillé par un petit chef qui le déteste. Et quand le pauvre bonhomme rentre chez lui en chantant « Home sweet home » celui-ci subit les sarcasmes et l’arrogance de ses voisins, la famille Perfect véritable antithèse de la famille Feeble. Ils sont tous blonds, propres, bien coiffés, leurs enfants bien élevés un brin snobs jouent du Chopin au piano, leur magnifique demeure au jardin idyllique contraste impitoyablement avec la vieille bicoque décrépie d’Eric. Bref tout va toujours très bien pour les Perfect, symbole de la réussite. Ce charmant tableau du voisinage semble avoir été inspiré de la couverture du jeu de La Bonne Paye…
On l'aura compris, cette série anglaise créée par Carl Gorham à la fin des années 90 tend jusqu'au paroxysme de la caricature et parfois jusqu’à un certain humour surréaliste. Rien ne pardonne à Eric, véritable souffre-douleur ambulant d’un scénario qui fait monter la pression de manière creshendo à chaque épisode. Factures impayées, gamins infernaux, problèmes de boulot, tout s’accumule dans le quotidien d’Eric. D’autant plus que les Perfect ont le don de débouler lors des moments les plus critiques :
On rit jaune quand Eric se frotte à la bureaucratie rigide d’un hôpital alors que celui-ci pisse le sang. Quelques minutes plus tard, tout le personnel de l’établissement est réquisitionné pour soigner Madame Perfect admise en urgence pour s’être fait casser un ongle. Hélicoptère de secours et médias complétant le cortège des médecins.
On passe d’un humour totalement grotesque lorsque le stressé se retrouve miraculeusement dans les égouts et voilà que sortent d’une canalisation les petites crottes des Perfect enrubannés dans du tissu rose…
Rarement un dessin animé n’a poussé la méchanceté jusqu’au vice puisque regarder ne serait-ce qu’un épisode tient du sado-masochisme. Le spectateur s’identifie immédiatement au personnage, plongé dans les préoccupations quotidiennes de Monsieur Tout le Monde. Un monde implacable où même les plus faibles (petites vieilles, handicapés et enfants) deviennent de redoutables prédateurs.
Arte nous a gratifié il y a quelques années de la diffusion de la première saison (6 épisodes). Puis plus rien sur le paf. Il existe une deuxième saison encore jamais diffusée sur les chaînes nationales à ma connaissance. Quel dommage! Car la V.F est tout bonnement excellente
Prenez Les Simpsons pour l'humour décalé parfois subversif, versez une bonne dose d' Absolutely Fabulous histoire d'y apporter un peu d'humour anglais qui peut faire péter le scénario à tout moment, une once de South Park pour la méchanceté puis saupoudrez le tout avec une gousse de Happy Tree Friends afin d'enrichir le gloubiboulga avec un peu de gore sanguinolent.
Mélangez le tout et vous obtenez Eric la panique ou Stressed Eric, petit bijou de l'humour vache.
Eric Feeble est un quadragénaire mal dans sa peau : sa situation de divorcé l’oblige à prendre en charge ses deux enfants, Doc le fils autiste aux yeux vides de tout signe d’intelligence ou de vivacité et Claire, une fille adorable mais parfois un peu capricieuse. Et ce n’est pas Maria, la fille au pair, jeune droguée un peu dézinguée qui va encadrer parfaitement cette charmante famille décousue. Au boulot, la vie d’Eric ne se présente guère plus sous son meilleur jour, il travaille dans une boîte ennuyeuse à souhait, tiraillé par un petit chef qui le déteste. Et quand le pauvre bonhomme rentre chez lui en chantant « Home sweet home » celui-ci subit les sarcasmes et l’arrogance de ses voisins, la famille Perfect véritable antithèse de la famille Feeble. Ils sont tous blonds, propres, bien coiffés, leurs enfants bien élevés un brin snobs jouent du Chopin au piano, leur magnifique demeure au jardin idyllique contraste impitoyablement avec la vieille bicoque décrépie d’Eric. Bref tout va toujours très bien pour les Perfect, symbole de la réussite. Ce charmant tableau du voisinage semble avoir été inspiré de la couverture du jeu de La Bonne Paye…
On l'aura compris, cette série anglaise créée par Carl Gorham à la fin des années 90 tend jusqu'au paroxysme de la caricature et parfois jusqu’à un certain humour surréaliste. Rien ne pardonne à Eric, véritable souffre-douleur ambulant d’un scénario qui fait monter la pression de manière creshendo à chaque épisode. Factures impayées, gamins infernaux, problèmes de boulot, tout s’accumule dans le quotidien d’Eric. D’autant plus que les Perfect ont le don de débouler lors des moments les plus critiques :
On rit jaune quand Eric se frotte à la bureaucratie rigide d’un hôpital alors que celui-ci pisse le sang. Quelques minutes plus tard, tout le personnel de l’établissement est réquisitionné pour soigner Madame Perfect admise en urgence pour s’être fait casser un ongle. Hélicoptère de secours et médias complétant le cortège des médecins.
On passe d’un humour totalement grotesque lorsque le stressé se retrouve miraculeusement dans les égouts et voilà que sortent d’une canalisation les petites crottes des Perfect enrubannés dans du tissu rose…
Rarement un dessin animé n’a poussé la méchanceté jusqu’au vice puisque regarder ne serait-ce qu’un épisode tient du sado-masochisme. Le spectateur s’identifie immédiatement au personnage, plongé dans les préoccupations quotidiennes de Monsieur Tout le Monde. Un monde implacable où même les plus faibles (petites vieilles, handicapés et enfants) deviennent de redoutables prédateurs.
Arte nous a gratifié il y a quelques années de la diffusion de la première saison (6 épisodes). Puis plus rien sur le paf. Il existe une deuxième saison encore jamais diffusée sur les chaînes nationales à ma connaissance. Quel dommage! Car la V.F est tout bonnement excellente
JoelRobuchon- Ségolène Reinale
- Nombre de messages : 6908
Date d'inscription : 12/05/2005
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