Driller Killer

Salut les escargots, ça biche ?

On va parler un de Driller Killer, "un film qui dépasse les limites de l'horreur. Aussi terrifiant que Massacre à la tronçonneuse". Driller Killer est avant toute chose le premier vrai film d'Abel Ferrara.


"Salut, je suis Abel Ferrara"

Abel Ferrara, fou-génial qui ne semble se décrocher de la bouteille que pour se plonger le nez dans la poudre, livre avec Driller Killer une vague histoire de peintre assassinant les gens avec une perceuse. Enfin, ça c'est sur le papier.



En vérité, Ferrara se sert de ce pretexte pour nous ballader, déjà, dans la ville qu'il aime tant, New York, filmant un peu ce qu'il trouve en chemin.

Ainsi, nous croiseront des clochards, des rues sales, des lesbiennes sous la douche, sans oublier un groupe punk bien pourri, filmé en live dans un club quelconque dont les images viendront assaillir les oreilles (...) du spectateur à intervalles trop réguliers.



Collage d'images sans queues ni tête, Driller Killer ne plonge finalement dans le genre horreur/gore qu'à de très rares moments, alors que Ferrara, jouant lui même le peintre tueur, assassine quelques quidams avec son instrument de bricolage. Pourquoi tue-t-il, on ne le saura jamais vraiment. Puis pour être franc, on s'en fout un peu.



Et bien euh...voila. En fait d'un slasher avec une perceuse, Driller Killer est un film sur une certaine réalité sociale de New York, avec des longs dialogues filmés caméra à l'épaule et de la musique insensée. Je suis très content d'avoir vu ce film.

eEEH Vincent ! décroches un peu du gore et essaie
ça !!

Je t'assure que ça vaut vraiment le coup d'être vu, surtout quand l'un des héros joue avec des allumettes et qu'il ne perd jamais
Du moins il le dit dans ces termes :

- Je peux perdre à ce jeu mais jusqu'ici j'ai toujours gagné

Son interlocuteur : Je vous met au défi !!

Et il perd



DELPHINE SEYRIG




Sacha Pitoeff , l'homme qui ne perd jamais.............. au jeu des allumettes

Je précise qu'en 1961, j'avais sept ans

C'est de nombreuses années plus tard que j'ai pu goûter les saveurs à la fois délicates et épicées de ce film hors normes

He ! Veux tu ne pas pourir mon sujet !

OK mon bon, ne tiens pas compte de ce qui précède

...........................Et cliquez

Merci pour ce cour magistral, Professeur Lestat. Je suppose que vous serez particulièrement sévère à l'exam du 12 juillet...

Puisque je crois que vous adorez mettre du rouge sur les copies.