Dernier départ ...
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Dernier départ ...
Un vieillard contemplait la cime des arbres,
dans un parc, solitaire, mélancolique
et heureux ;
A travers le feuillage, il admirait la lune,
gros disque d'argent qui jouait à cache-cache
avec les nuages et qui parfois
lui lançait une oeillade complice ;
Et les étoiles encore derrière
scintillaient, éclairaient le ciel,
comme un grand palais nocturne,
au loin une chouette hululait,
et les grillons chantaient dans
les hautes herbes,
c'était une belle nuit d'été
se dit le vieillard
et pourtant ce soir je vais mourir...
Mais point de larmes dans son regard
ni de voix brisée par l'émotion,
juste un sourire discret sur ses lèvres
et un visage serein qui ne respirait
ni la crainte ni la souffrance,
il allait mourir tout simplement
au cours d'une belle nuit d'été,
il allait achever sa route sur un banc
d'un parc municipal,
il allait retrouver son épouse
qui l'attend depuis quelques années
dans un grand champ d'étoiles
à nouveau il savait qu'il serrerait son corps
et que pour l'éternité tous les deux
à jamais seront réunis ;
il attendait ce moment depuis trop longtemps
depuis que sur ce lit d'hôpital qui l'avait vue partir
il lui avait soufflé de douloureuses paroles d'adieu
en fermant d'une main tremblante ses deux yeux
déjà vides,
Et maintenant c'était le moment,
c'était l'heure il allait enfin partir,
à aucun prix il n'aurait voulu manquer ce moment,
et les étoiles saluaient son départ
la lune lui tendait les bras,
les grillons lui chantaient une dernière marche funèbre,
le Temps ne comptait déjà plus,
seul il pensait seulement au moment irréversible
où il franchirait les Portes,
les lumières de la ville, les sirènes de police, des ambulances,
dans le lointain déjà pour lui ne signifiait plus rien,
il n'avait que l'image d'une épouse en robe du soir,
les cheveux noués à l'ancienne
et l'odeur d'un parfum sucré dans ses narines
et il savait qu'il finirait par la rejoindre bientot
et que sous la voute nocturne ils se rejoindront
pour une dernière danse comme aux premières heures
de leur rencontre quand ils avaient encore la fraicheur
de leurs vingt ans et l'innocence de la jeunesse,
et pour l'éternité ils danseront, et danseront,
unis à jamais sous les étoiles, coeurs enlacés,
Et au carillon de la vie la Mort sonna l'Heure,
cet instant crucial qui n'appartient qu'à chacun
Et ce soir là dans un parc de ville,
sur un banc solitaire et nostalgique,
un vieillard est parti, sur les chemins d'Eternité,
pour rejoindre à jamais une femme en robe du soir
et sous les étoiles, loin de la réalité et du Temps,
ils dansent et dansent encore...
dans un parc, solitaire, mélancolique
et heureux ;
A travers le feuillage, il admirait la lune,
gros disque d'argent qui jouait à cache-cache
avec les nuages et qui parfois
lui lançait une oeillade complice ;
Et les étoiles encore derrière
scintillaient, éclairaient le ciel,
comme un grand palais nocturne,
au loin une chouette hululait,
et les grillons chantaient dans
les hautes herbes,
c'était une belle nuit d'été
se dit le vieillard
et pourtant ce soir je vais mourir...
Mais point de larmes dans son regard
ni de voix brisée par l'émotion,
juste un sourire discret sur ses lèvres
et un visage serein qui ne respirait
ni la crainte ni la souffrance,
il allait mourir tout simplement
au cours d'une belle nuit d'été,
il allait achever sa route sur un banc
d'un parc municipal,
il allait retrouver son épouse
qui l'attend depuis quelques années
dans un grand champ d'étoiles
à nouveau il savait qu'il serrerait son corps
et que pour l'éternité tous les deux
à jamais seront réunis ;
il attendait ce moment depuis trop longtemps
depuis que sur ce lit d'hôpital qui l'avait vue partir
il lui avait soufflé de douloureuses paroles d'adieu
en fermant d'une main tremblante ses deux yeux
déjà vides,
Et maintenant c'était le moment,
c'était l'heure il allait enfin partir,
à aucun prix il n'aurait voulu manquer ce moment,
et les étoiles saluaient son départ
la lune lui tendait les bras,
les grillons lui chantaient une dernière marche funèbre,
le Temps ne comptait déjà plus,
seul il pensait seulement au moment irréversible
où il franchirait les Portes,
les lumières de la ville, les sirènes de police, des ambulances,
dans le lointain déjà pour lui ne signifiait plus rien,
il n'avait que l'image d'une épouse en robe du soir,
les cheveux noués à l'ancienne
et l'odeur d'un parfum sucré dans ses narines
et il savait qu'il finirait par la rejoindre bientot
et que sous la voute nocturne ils se rejoindront
pour une dernière danse comme aux premières heures
de leur rencontre quand ils avaient encore la fraicheur
de leurs vingt ans et l'innocence de la jeunesse,
et pour l'éternité ils danseront, et danseront,
unis à jamais sous les étoiles, coeurs enlacés,
Et au carillon de la vie la Mort sonna l'Heure,
cet instant crucial qui n'appartient qu'à chacun
Et ce soir là dans un parc de ville,
sur un banc solitaire et nostalgique,
un vieillard est parti, sur les chemins d'Eternité,
pour rejoindre à jamais une femme en robe du soir
et sous les étoiles, loin de la réalité et du Temps,
ils dansent et dansent encore...
Re: Dernier départ ...
>> oui, c'est de moi ... ( mais chopé quand même sur un vieux forum qui a fermé ses portes mais dont j'ai gardé l'adresse pour avoir accès à mes textes )
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